Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
La famille Addams (The Addams Family, Barry Sonnenfeld, 1992)

La famille Addams (The Addams Family, Barry Sonnenfeld, 1992)

Published Dec 25, 2020 Updated Feb 28, 2021 Culture
time 1 min
1
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 465 readings
2
reactions

On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

La famille Addams (The Addams Family, Barry Sonnenfeld, 1992)

Le premier volet de "La famille Addams" réalisé par Barry Sonnenfeld qui a fêté ses 25 ans avec une ressortie en salles pour Halloween 2017 a certes un peu vieilli et manque parfois de rythme mais il reste intéressant à plus d'un titre.

Pour mémoire, il s'agit d'une satire de la famille américaine à travers son double monstrueux, une famille de gothiques freaks gentiment frappés inventée par le dessinateur Charles Addams dans les années 30. Aux WASP puritains et moralisateurs, les Addams répondent en célébrant le sexe (tendance sado-maso) et la mort soit les deux plus gros tabous de l'Amérique. Les second rivalisent également de mauvais esprit et de mauvais goût pour s'attaquer aux premiers, cassant les carreaux de leurs maisons-bonbonnières ou repeignant de rouge sang leurs visages pâles et leurs couleurs pastels. A ce petit jeu, ce sont les femmes qui s'en sortent le mieux grâce aux prestations marquantes des actrices du film. Angelica Huston est magnétique en Morticia dont l'hyper sensualité vénéneuse n'a d'égale que son humour subversif débité sur un ton imperturbablement aimable et éthéré. Et Christina Ricci alors débutante impose une Mercredi aussi fascinante qu'inquiétante. Son apparence de petite fille modèle est systématiquement démentie par les jeux sadiques auxquelles elle s'adonne, mettant en lumière les facettes obscures de l'enfance.

La vitalité de cette famille (les parents irradient de désir l'un pour l'autre, les enfants y sont très libres, l'oncle finit par s'y sentir s'y bien qu'il ne veut plus la quitter) met paradoxalement en lumière la morbidité névrotique de la famille "normale", coupée des aspects indésirables et pourtant vitaux de son existence.

lecture 465 readings
thumb 0 comments
2
reactions

Comments (0)

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate You can support your favorite writers

promo

Download the Panodyssey mobile app