

Comment la justice française assassine t'elle les lanceurs d'alerte ? (Neuvième partie)
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Comment la justice française assassine t'elle les lanceurs d'alerte ? (Neuvième partie)
Cinq années après la loi Sapin II, l'éthique en justice est-elle de mise ?
La lenteur de la justice peut être mise au compte de ses dysfonctionnements, tout comme la lourdeur des procédures. Christian Chavagneux, économiste et éditorialiste à Alternatives économiques, écrivait il y a presque sept années que « le lanceur d’alerte a bien été l’homme de l’année 2014 », chacun de ceux concernés par des affaires de corruption trouve le temps bien long, abandonné dans l’isolement, la précarité ou encore la stigmatisation médiatique face à des adversaires surpuissants et qui ont les moyens financiers d’être extrêmement bien conseillés. Sandrine Foulon, journaliste, trouve les mots justes en mars 2015 lorsqu’elle décrit le chemin de croix de ceux qui se lèvent contre la corruption : « douze ans de procédure pour Jacques Poirier (vétérinaire, ex-cadre d’Aventis Pharma, qui a contesté l’importation par sa société d’héparine, un anticoagulant, en provenance de Chine et produit à partir d’intestins de porcs, dénonçant « un scandale de santé publique ») est-ce bien raisonnable ? ». Est-ce bien raisonnable en effet que la justice de l’un des pays les plus puissants au monde mette plus d’une décennie à rendre ses jugements ?
Flic un jour, flic toujours ?
Nathalie Le Roy, commandant de police de la brigade financière puis enquêteur auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) subit elle-même depuis plusieurs années des pressions pour avoir enregistré, dans l’affaire Société Générale vs Jérôme Kerviel, une magistrate de la section financière du parquet de Paris à son insu. En prenant la décision de rendre public l’enregistrement dans lequel l’ex-vice procureure Chantal de Leiris affirme non seulement que la Société Générale n’ignorait pas ce que faisait le trader Jérôme Kerviel, mais qu’en plus, des pressions auraient été exercées sur l’enquête et sur le parquet, Madame Le Roy a pris de gros risques. La fonctionnaire a toutefois, à maintes reprises, expliqué son geste : elle n’aurait pas pu imaginer l’idée que la Société Générale puisse sortir indemne de cette affa
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