Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
La surface

La surface

Veröffentlicht am 25, Aug., 2024 Aktualisiert am 25, Aug., 2024 Poetry and Songs
time 2 min
0
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
0
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

La surface

 

Je m’enfuis surtout,

Loin de toi,

Je remonte à la surface.

Dans l'ombre de la nuit, je trace ma route,

À travers les vents forts et les déroutes.

Les étoiles là-haut, mes seules lumières,

Guident mes pas en phares sincères.

 

Comme Atalante, héroïne des temps anciens,

Qui courut plus vite que le destin,

Je brise les chaînes,

Pour une liberté que plus rien ne freine.

 

Je cours pour ces amants qui m'ont précédé,

Pour les histoires jamais tout à fait achevées.

Chaque foulée, c’est un pas vers l'inconnu,

Chaque épreuve, une leçon, c'est entendu.

 

Les saisons changent, les cicatrices demeurent,

Mais la force intérieure, elle, jamais ne meurt.

À travers les déserts arides et les mers profondes,

Je cours, je cours vers des terres nouvelles, fécondes.

 

Alors oui, je cours,

Je cours pour être libre

Je cours pour être

 

Au sommet des montagnes, je trouve la clarté,

Dans les vallées sombres, la résilience m'est donnée.

La liberté, c’est l’infini à mon horizon,

Elle est mon voyage sans fin, mon don.

 

J’aurais aimé que cette liberté soit avec toi.

J’aurais aimé remonter cette fois,

Eurydice, 

Tu sais.

Te tenir encore une fois la main,

Mais tu avais déchaîné les Enfers

Cet après-midi là.

Tu m’as tellement fait souffrir,

J’ai tellement pleuré 

Bien plus que dans les champs d’asphodèles,

J’ai cru entendre Perséphone elle-même 

Pleurer sur notre amour,

Et Hadès moduler des vers éternels

Sur une lyre désaccordée. 

 

J’aurais aimé remonter une dernière fois,

Avec toi, Eurydice. 

J’aurais aimé que ces crises n’emportent pas,

Le peu de ce que tu es vraiment,

Dans des profondeurs insondables,

Où la raison n’est pas,

Où la raison n’est plus.

 

Dans tous les mythes,

Dans tout ce qu’on dira,

On saura qu’Orphée a eu la tête tranchée,

Et que sa voix chante encore Eurydice perdue.

 

Dans tous les mythes,

On dira que j’ai échoué à te ramener,

Car mes yeux aimaient bien trop

Te regarder.

 

Dans un seul mythe,

On dira qu’Orphée épuisé faillit,

Qu’Eurydice avait l’esprit empoisonné,

Dans ce seul mythe,

Dans notre mythe,

On dira qu’Eurydice 

Est restée aux Enfers, 

Et que même Orphée,

N’a pas su la ramener à la lumière.

lecture 5 Aufrufe
thumb Kommentar
0
Reaktion

Kommentar (0)

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Poetry and Songs
Jour 2
Jour 2

Le temps suspend son vol, mais ne l'arrête jamais. — Franck Labat

Franck Labat
1 min
Jour 1
Jour 1

On peut changer en un clin d'œil, mais il en faut du temps pour oublier. — F...

Franck Labat
1 min
La ligne de la vie
La ligne de la vie

La ligne de la vie . La ligne de la vie est changeante, Comme des feuilles au vent...

Barbara Wonder
1 min
Pizza Mojard ?
Pizza Mojard ?

Monsieur Mojard,ce n'est pas un hasardsi je vous contacte ce soir,j'ai été li...

Gand Laetitia
1 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Download the Panodyssey mobile app