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Chapitre 25: Les fissures du passé.

Chapitre 25: Les fissures du passé.

Veröffentlicht am 19, Dez., 2024 Aktualisiert am 19, Dez., 2024 Drama
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Chapitre 25: Les fissures du passé.

Chapitre 25 : Les Fissures du Passé.


Félicia baissa la tête, incapable de soutenir le regard de Cyril. Sa voix était faible, presque tremblante.

— « Je te dois des explications, mon fils… Je suis désolée pour tous les mensonges que je t’ai racontés. Je regrette tout ça… J’aurais voulu que rien de tout cela n’ait jamais eu lieu. »


Cyril, figé, ne répondit pas. Le silence pesait lourd dans la pièce, brisé seulement par le crépitement de la cheminée. Felicia inspira profondément et continua, les larmes lui montant aux yeux.

— « Ton père, Amélisse… ton vrai père… ce n’est pas celui que tu as connu. C’est bel et bien Mathieu, le père de Cyril. »


Amélisse ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit. Elle resta immobile, son regard fixé sur Felicia, comme si elle attendait qu’elle retire ses paroles.

— « Qu’est-ce que vous racontez ? » murmura-t-elle enfin, la voix brisée.


Felicia détourna les yeux, son regard cherchant un point fixe au sol.

— « Ta mère, Chiara, te l’a caché. Quand j’étais enceinte de Cyril, j’ai posé un ultimatum à Mathieu. Je l’avais surpris avec elle. Je ne pouvais pas supporter qu’il reste avec elle pendant que j’attendais un enfant. Alors, je lui ai dit de faire un choix. »


Elle serra ses mains, comme pour contenir sa douleur.

— « Chiara… elle l’a laissé partir. À contrecœur, j’imagine. Peut-être pensait-elle que c’était la meilleure chose pour toi. Mathieu a fini par rester avec moi, mais il ne me l’a jamais pardonné. »


Amélisse secoua la tête, refusant d’y croire.

— « Non… C’est impossible. Ma mère ne m’a jamais rien dit… Elle m’a toujours parlé de mon père adoptif. Ils se sont rencontrés à l’université. Il m’a élevée. »


Félicia hocha lentement la tête.

— « Ton père adoptif était un homme bien, je ne le nie pas. Mais Mathieu… Mathieu t’a vue quand tu étais petite. Tu étais encore trop jeune pour t’en souvenir. Je suppose qu’aujourd’hui, Chiara et lui sont séparés… »


Cyril, qui n’avait pas bougé jusque-là, se leva brusquement.

— « Alors, tout ce que j’ai cru savoir sur ma famille, tout ce que je pensais être vrai… ce n’était que des mensonges ? »


Félicia, dévastée, tendit une main vers lui.

— « Je voulais te protéger, Cyril… Je voulais que tu aies une vie normale. »


Carl, jusqu’ici silencieux, éclata d’un rire moqueur.

— « Une vie normale ? » lança-t-il. « Félicia, arrête un peu. Tu as manipulé ton fils comme tu as manipulé tout le monde. Tu fais semblant d’être malade pour attirer sa pitié, tu détruis les relations autour de toi, et tu crois encore avoir fait ce qu’il fallait ? »


Félicia secoua la tête, les larmes roulant sur ses joues.

— « Assez, Carl. Tu en as dit assez. »


— « Oh non, je n’ai pas encore fini, » répondit-il avec un sourire froid. « Tu peux bien essayer de te justifier, mais Cyril et Amélisse ont maintenant toutes les cartes en main. Ils sauront quoi faire de leurs ‘familles’. »


Assise légèrement à l’écart, Marbella écoutait la scène avec un mélange de fascination et d’appréhension. Elle serrait la main de Yoann, s’accrochant à lui comme à une bouée.


— « J’en reviens pas de tout ce que j’entends. C’est assez dingue ! Comment je vais leur dire qui je suis et surtout… comment vont-ils le prendre ? »


Elle jeta un coup d’œil furtif vers Carl, qui semblait savourer chaque moment de chaos qu’il avait provoqué. Elle pensa :

— « À l’heure qu’il est, je devrais être en train de rouler sur une autoroute, mes bras remplis de leurs manuscrits, criant de joie. Mais non… Je suis là, coincée dans cette scène absurde où tout le monde déballe ses secrets. »


Elle tourna la tête vers Yoann, dont le regard la rassurait.

— « Heureusement qu’il est là. Il me soutient malgré tout ce que j’ai fait. Ça me donne du courage. »


Une voix perça soudain ses pensées. Carl l’interpellait.


— « Marbella ? À toi maintenant. Ne fais pas attendre ton public. »


Elle sentit tous les regards se poser sur elle. Yoann serra doucement sa main et murmura :

— « Tu peux le faire. »


Prenant une grande inspiration, elle se leva lentement et s’avança vers Carl, chaque pas résonnant dans le silence de la pièce.


Elle prit position devant le groupe, mais à cet instant, les regards pesants des participants semblaient percer son masque, la réduisant au silence. Elle baissa la tête un moment, cherchant ses mots.


Amélisse, le visage fermé, la coupa avant qu’elle ne commence.

— « Je savais qu’il y avait quelque chose chez toi. Depuis le début. Tout ça, ce stage, ces belles paroles… c’était juste un mensonge, hein ? »


Marbella releva la tête, tentant de répondre, mais les mots restaient coincés dans sa gorge.


Carl prit la parole, son ton toujours aussi provocateur :

— « Allons, Marbella. Ne te fais pas prier. Dis-leur tout. »


Elle sentit sa gorge se nouer, mais Yoann, d’un geste discret, lui indiqua de continuer.


— « Je… Je m’appelle Marbella. Pas Ivana. Ce nom, ce rôle… tout ça n’était qu’un masque. Une façade pour organiser ce stage. »


Elle marqua une pause, laissant les murmures des participants s’éteindre.

— « Je voulais… subtiliser vos manuscrits. Les prendre, les réécrire, et les publier sous mon nom. »


La salle explosa en réactions. Les participants parlaient tous en même temps, certains criant leur indignation, d’autres exprimant leur incompréhension. Marbella recula d’un pas, submergée.


— « Pourquoi ? » demanda Cyril, sa voix se démarquant des autres. « Pourquoi faire ça ? »


Marbella ouvrit la bouche pour répondre, mais les mots de Carl la devancèrent.

— « Pourquoi ? Parce qu’elle est son père tout craché. »

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