Chapitre 20: La confrontation.
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Chapitre 20: La confrontation.
Chapitre 20 : La Confrontation
La nuit était sombre et glaciale. Tout le logis semblait endormi, les chambres plongées dans le silence. Ivana, emmitouflée dans un manteau noir, traversa furtivement le couloir. La lampe torche à la main, elle s’assura que personne ne la suivait avant de sortir dans l’air glacial de la nuit.
Accrochée autour de son cou, sous son écharpe, pendait le collier en bois qu’elle avait ramassé plus tôt dans la journée près de la maison isolée. Ce symbole gravé dans le bois l’intriguait, mais elle n’avait pas encore réussi à en comprendre la signification.
« Ce Carl sait quelque chose », murmura-t-elle pour elle-même en avançant à pas rapides dans la neige.
Alors qu’elle approchait de la maison, une silhouette familière émergea de l’ombre. Yoann.
— « Encore toi ? » souffla Ivana, irritée et surprise.
— « Je savais que tu ne resterais pas tranquille après ce qu’on a vu ce matin », répliqua-t-il, les mains enfoncées dans les poches.
Ivana soupira, hésitant entre le renvoyer et l’accepter à ses côtés.
— « Très bien, mais reste en arrière. Je dois comprendre ce qu’il veut. »
Yoann acquiesça, mais il était clair qu’il ne resterait pas passif.
La maison était éclairée, une lumière vacillante filtrant à travers les rideaux. Ivana et Yoann s’approchèrent en silence. La porte n’était pas verrouillée, ce qui éveilla immédiatement la méfiance d’Ivana.
— « Pas très malin, » murmura-t-elle en poussant la porte.
À l’intérieur, la maison avait une odeur de bois vieilli et de poussière. Les photos qu’ils avaient vues plus tôt étaient toujours accrochées aux murs. Ivana avançait prudemment, ses bottes craquant légèrement sur le plancher.
— « Carl ? » appela-t-elle, sa voix basse mais ferme.
Un bruit de pas se fit entendre dans une pièce adjacente. Puis, l’homme mystérieux apparut, vêtu de son trench beige, son visage partiellement éclairé par la lumière vacillante. Ses yeux sombres se posèrent sur Ivana, puis sur Yoann.
— « Tu es revenue », dit-il, un sourire énigmatique aux lèvres.
Ivana croisa les bras, tâchant de masquer son appréhension.
— « Je veux des réponses. Pourquoi toutes ces photos ? Pourquoi ma famille ? Et ce collier… »
Elle tira légèrement sur la chaîne du collier, dévoilant le pendentif en bois. Carl haussa un sourcil, visiblement intrigué.
— « Alors tu l’as trouvé, » murmura-t-il, presque pour lui-même.
Yoann, jusque-là silencieux, s’interposa.
— « Assez de mystères. Expliquez-nous ce qui se passe ici. Pourquoi nous ? Pourquoi elle ? »
Carl s’avança lentement, ses yeux ne quittant pas Ivana.
— « Ce collier, » commença-t-il, « est la clé de tout. Il représente un pacte, une promesse entre ma famille et la tienne. Mais cette promesse a été rompue. »
Ivana sentit son cœur se serrer.
— « Mon père n’a jamais parlé de ça. Vous mentez. »
Carl émit un rire sec.
— « Bien sûr qu’il ne t’en a jamais parlé. Il a passé sa vie à fuir cette vérité. Mais maintenant, c’est toi qui dois en payer le prix. »
Il désigna les photos sur le mur.
— « Ces participants, ces gens que tu manipules ici… crois-tu vraiment qu’ils sont là par hasard ? »
Yoann fronça les sourcils, jetant un coup d’œil à Ivana.
— « Qu’est-ce que vous voulez dire ? »
Carl croisa les bras, un sourire froid sur les lèvres.
— « Chacun d’eux a une connexion avec cette histoire. Avec toi. Tu as réuni ici, volontairement ou non, les pièces d’un puzzle que je tente de résoudre depuis des années. »
Ivana recula légèrement, ses pensées s’embrouillant.
— « Vous êtes fou », dit-elle, sa voix tremblante malgré elle.
Carl s’avança encore, jusqu’à se retrouver à quelques centimètres d’elle.
— « Peut-être. Mais tu es la clé, Marbella. Tout tourne autour de toi. »
Yoann, serrant les poings, se plaça entre Carl et Ivana.
— « Ça suffit. Si vous avez quelque chose à dire, dites-le maintenant. »
Carl recula finalement et s’assit sur une vieille chaise, croisant les jambes.
— « Très bien. Je vais tout vous dire. Mais préparez-vous, la vérité n’est jamais aussi simple qu’on le pense. »