

Falcon-Dog 3 - Chapitre 7
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Falcon-Dog 3 - Chapitre 7
Chapitre 7 : Le Plan de Cocker
Les résistants s’activent secrètement dans la base Spectror, dans l’indifférence
générale. Pour préparer le Dernier combat, le Plan du Général Cocker est suivi à la
lettre. Au programme : s’armer et recruter.
Lisa s’adresse à la confrérie des sabradors. Très respectée, c’est la plus jeune
d’entre eux et tous l’écoutent avec attention. Lisa leur explique la situation et
l’intégralité du Plan, comme prévu. La confrérie rendra son verdict plus tard dans la
journée. Les huit sabradors seraient de précieux alliés grâce à leur maniement du
sabre et à leur loyauté. S’ils ne sont pas d’accord pour rejoindre leur groupe, Lisa
sait que le secret sera tout de même bien gardé. Les sabradors ont le sens de
l’honneur.
Jack se rend dans le hangar des aéro-niches pour discuter avec ses collègues
pilotes et artilleurs. Il parle surtout avec ces derniers, les bergers allemands, dont il
est très proche. D’après le Plan, il est censé recruter des alliés mais personne n’est
là pour le vérifier. Les discussions entre Jack et les artilleurs semblent très
confidentielles.
Billy rejoint la gigantesque salle d’entrainement, complètement déserte. Le
chihuahua soulève des caisses vides, utilisées comme charges pour la musculation,
et les emporte jusqu’à l’atelier de l’Orfèvre. Ces nombreux aller-retours lui
permettent de récupérer des forces. Le teckel, quant à lui, les remplit avec ses
fameuses bombes électriques. Il compte bien s’en servir lors de l’attaque prévue
contre Férus et les panthères. Pour cela, l’Orfèvre a demandé aux Bazookaniches de
rejoindre leur groupe. Ces derniers lui ont répondu qu’ils réfléchiraient à la
proposition.
Lorsque Billy apporte les dernières caisses à l’Orfèvre, ce dernier lui fait signe
de le rejoindre en agitant ses petites pattes.
– J’ai une surprise pour toi, Billy ! J’ai beaucoup travaillé sur des armes qui
pourraient te plaire. Je n’ai pas trop l’habitude de créer des armes de corps-à-corps
mais je ne suis pas peu fier du résultat… Tu m’en diras des nouvelles. (Il ouvre un
large coffre et sort deux énormes massues constituées d’os.) Je te présente les
Mossues !
– Enorme ! s’exclame Billy en sautillant sur place. Elles ont l’air solide, dis
donc !
Le chihuahua musclé s’empare des Mossues, que le vieux teckel avait du mal à
soulever, et s’entraine à les agiter dans tous les sens.
L’Orfèvre affiche un petit sourire de fierté et détaille leurs caractéristiques :
– Poignée en cuir, forme idéale pour frapper l’ennemi, solidité à toute épreuve.
Les Mossues sont des armes volumineuses qu’il faut manier avec prudence pour ne
pas …
CRAC ! Billy vient d’écraser une caisse vide en jouant avec ses nouvelles armes.
Après un long soupir, l’Orfèvre se met finalement à rire avec lui comme un vieil
ami. Puis Billy file dans la salle d’entrainement pour continuer à les utiliser, juste
par précaution…
Au Crogel, Falcon-Dog s’apprête à apprendre de nouvelles compétences. Il s’est
décidé entre les deux pouvoirs : on maitre sera Anéma. Elle semble bien plus dure
que la veille, comme si elle s’était métamorphosée.
– Falcon-Dog, écoute-moi bien. Tu as opté pour le vent. Je vais faire en sorte que
tu l’apprennes le plus vite possible, donc ce ne sera pas une partie de plaisir. Sache
que cette maitrise demande tout d’abord une grande sensibilité. Tu dois être capable
de sentir la moindre perturbation dans l’air qui t’entoure. Entendu ?
– Entendu.
– … Ne sens-tu rien de particulier ?
– Moi ? N… non, pourquoi ?
Falcon-Dog a l’impression d’avoir manqué un épisode. Soudain une panthère
des neiges passe furtivement et se jette sur lui. Le cœur battant, le golden retriever
la repousse aussitôt. Même si elle ne l’a pas blessé, la panthère lui a tout de même
fait très peur !
Un petit rire que Falcon-Dog connait bien vient le rassurer :
– Ho ho ! Pas de panique, l’ami ! La petite Elie ne te fera aucun mal, je l’ai
dressée depuis son plus jeune âge.
– L’Ancien… dit Falcon-Dog en se retournant. Vous auriez pu me prévenir pour
cette panthère, quand même. D’ailleurs, je crois bien que c’est elle que j’ai aperçu,
pendant que j’escaladais le Crogel.
– Certainement. Elie jette souvent un coup d’œil dans les parages, pour s’assurer
que personne ne vienne. Rien de mieux qu’une panthère des neiges en guise de
sentinelle, dans les montagnes ! C’est elle qui m’a prévenu de ton arrivée, en quelque
sorte. Sans son aide, Hudoros n’aurait pas pu aller te chercher. Et Elie a aussi
retrouvé quelque chose qui doit t’appartenir…

