

Comment la justice française assassine t'elle les lanceurs d'alerte ? (Cinquième partie)
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Comment la justice française assassine t'elle les lanceurs d'alerte ? (Cinquième partie)
Les forces en présence sont disproportionnées, c’est le combat de David contre Goliath, répètent souvent les lanceurs d’alerte. L’adversaire est bien plus entraîné et puissant que le citoyen qui dénonce les dysfonctionnements. L’administration ou l’entreprise est entourée de stratèges dont le métier est de défendre leurs intérêts et les faire gagner, quoi qu’il en coûte. La teneur des courriers que rédigent et envoient ces conseillers en est un exemple significatif.
Le 4 juillet 2014, j’étais invitée à Bruxelles par la Société française des traducteurs (SFT) à la Bourse de Bruxelles, qui souhaitait me donner la parole dans le cadre de leur université d’été annuelle. Dans la mesure où ces techniciens sont amenés à traduire des informations bancaires, ils s’intéressent de facto à la déontologie bancaire. Quelle ne fut pas la stupeur de l’organisatrice lorsqu’elle a reçu, quarante-huit heures avant ma conférence, une lettre des avocats luxembourgeois d’UBS Belgium datée du 30 juin lui expliquant clairement que j’avais « à de nombreuses reprises, tenu des propos diffamatoires à l’encontre du groupe UBS ». Le cabinet d’avocats de la banque, Allen & Overy , mettait « en demeure » la SFT « de ne pas offrir un podium à Mme Gibaud pour lancer des accusations infondées à UBS » (sic). La banque, via ce cabinet d’avocats, y précise ses menaces : « Si elle persiste dans sa démarche de vouloir participer à votre conférence, nous ne manquerons pas de relever chacune des affirmations mensongères qu’elle pourrait prononcer durant cette conférence et donnerons immédiatement les suites judiciaires qui s’imposeraient alors. » UBS Belgium semblait visiblement craindre que je fasse des révélations susceptibles d’alimenter l’instruction judiciaire en cours à Bruxelles. UBS Belgium a d’ailleurs depuis été mise en examen le 26 février 2016 pour des motifs de fraude fiscale grave et organisée : « S’agissant d’UBS en Belgique, Mme Gibaud n’a strictem
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