

éclairs et pluies
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éclairs et pluies
J’ai le coeur qui voltige au-dessus des nuages
Je ne sais pas pourquoi ces colères
Pourquoi ces éclairs
Les pluies essaient de me faire redescendre,
De m’apaiser,
D’étouffer le feu qui me ronge,
Qui m’embrase.
Mais il n’en est rien.
Je suis née comme cela,
J’ai cessé de me battre pour des rêves
Qui ne seront jamais miens.
Alors oui, Orphée,
Mes je t’aime sont des cris
Mes je t’aime t’ignoraient
Mes je t’aime sont discrets,
Ils ne passent entre mes lèvres que trop rarement.
J’ai déjà difficilement de mal
à m’aimer moi,
Comment pourrais-je te donner cela au centuple ?
Toi, le fou d’amour
Toi, le dieu de passion.
Si l’on m’avait dit que les caresses étaient si douces,
Peut-être aurais-je appris le calme à mes tempêtes.
Je préfère me cacher derrière le travail,
Derrière ce qui me fait vivre,
Derrière l’illusion d’être reconnue,
Aimée,
Appréciée.
J’aurais tellement aimé que Nérée reste à mes côtés,
Mais la mer l’a englouti,
Dévoré,
Insolente, elle ne m’a rien laissé.
C’est cette trombe dans ma poitrine
Qui dévore mes compassions,
Qui déchire mes sollicitudes.
Sous mon sein,
Les désastres.

