Chapitre 27: Une vérité de trop.
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Chapitre 27: Une vérité de trop.
Chapitre 27 : Une Vérité de Trop.
Le silence s’éternisait dans le salon, pesant comme un couvercle sur une marmite prête à exploser. Marbella se tenait encore droite, bien que le poids des regards des participants, mêlant colère, déception et confusion, menaçât de l’écraser. Elle inspira profondément, cherchant à apaiser la tension intérieure qui la consumait.
Carl, toujours aussi imperturbable, recula vers la cheminée, croisant les bras comme s’il savourait l’atmosphère électrique qu’il avait créée.
— « Bon, maintenant que tout le monde est au courant des petits secrets de Marbella et de chacun d’entres vous, il reste une dernière pièce au puzzle. Une vérité que je gardais pour la fin. »
Yoann fronça les sourcils, se plaçant instinctivement devant Marbella comme pour la protéger.
— « Vous avez assez fait de dégâts, Carl. Ça suffit. »
Carl haussa les épaules, feignant l’innocence.
— « Oh, Yoann… tu devrais savoir que je ne fais jamais rien sans raison. Et crois-moi, cette dernière révélation… elle est pour toi. »
Yoann resta figé, sa mâchoire se crispant légèrement. Marbella sentit son cœur s’accélérer.
— « Je ne sais pas si tu es prêt à entendre ça, mais… tu as droit à la vérité, toi aussi. Ton père, Dimitri, n’était pas un simple spectateur dans cette histoire. Il a joué un rôle bien plus important que ce que tu crois. »
Yoann secoua la tête.
— « Mon père était un homme intègre. Il n’a jamais eu besoin de ces manigances pour réussir. Vous mentez. »
Carl sourit froidement.
— « Oh, je ne mens jamais, Yoann. Ton père était aussi impliqué que Bradley, Geoffroy, et moi. En fait, il était celui qui nous a tous réunis. C’est lui qui a eu l’idée de créer cette société secrète. »
— « Non, c’est impossible… » murmura Yoann, déstabilisé.
Carl s’approcha lentement, comme un prédateur savourant sa proie.
— « Pourquoi crois-tu que Bradley lui faisait confiance ? Pourquoi crois-tu que tu as toujours été traité comme un fils de roi par ta mère, même après la mort de ton père ? C’est parce que Dimitri était au sommet de tout. Il a même couvert certaines des pires actions de cette société. »
Marbella posa une main tremblante sur le bras de Yoann.
— « Yoann, écoute-moi… Peu importe ce qu’il dit, ce n’est pas toi. »
Mais Yoann se dégagea doucement de sa prise, fixant Carl d’un regard chargé d’incrédulité.
— « Pourquoi est-ce que vous dites ça maintenant ? Pourquoi ne pas m’en avoir parlé plus tôt ? »
Carl se contenta de sourire.
— « Parce que maintenant, tu es prêt à entendre la vérité. »
Le silence fut brisé par Badou, qui se leva brusquement, son visage marqué par une colère froide.
— « Vous êtes vraiment un monstre, Carl. Vous prenez plaisir à détruire tout ce que nous pensions être vrai. Et pour quoi ? Pour quoi faire ? »
Aminata hocha la tête, se levant à son tour.
— « Vous jouez avec nos vies comme si c’était un jeu. Mais nous ne sommes pas vos pions, Carl. On a le droit de reprendre le contrôle. »
Carl rit doucement, les bras toujours croisés.
— « Reprendre le contrôle ? Et que ferez-vous avec ce contrôle ? Oubliez-vous que vos parents vous ont déjà légué un poids que vous porterez toute votre vie ? Vous pouvez essayer de fuir vos origines, mais elles vous rattraperont toujours. »
Cyril, assis sur le canapé, se redressa légèrement.
— « Peut-être… mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas choisir comment avancer. Vous ne contrôlez rien, Carl. Tout ça, ce n’est qu’un jeu pour vous. Mais pour nous, c’est fini. »
Les mots de Cyril semblèrent résonner dans la pièce, comme un point de bascule. Amélisse, toujours bouleversée, posa une main sur son épaule en signe de soutien.
Marbella sentit une chaleur naître dans sa poitrine, comme si les mots de Cyril avaient allumé une étincelle en elle. Elle se redressa, croisant les bras, et fit un pas en avant, fixant Carl avec détermination.
— « Vous avez assez parlé, Carl. Vos jeux, vos manipulations… ça s’arrête ici. Vous avez peut-être semé la zizanie, mais ce n’est pas vous qui écrirez la fin de cette histoire. »
Carl arqua un sourcil, intrigué.
— « Oh ? Et qu’est-ce que tu comptes faire, Marbella ? »
Elle prit une grande inspiration.
— « Ce que j’aurais dû faire depuis le début : prendre mes responsabilités. »
Elle se tourna vers les participants, croisant leurs regards.
— « Je sais que je vous ai trahis. Je sais que j’ai menti. Et je sais que je ne mérite pas votre pardon. Mais je veux réparer ce que j’ai fait, même si ça doit me coûter cher. »
Badou la fixa, les bras croisés.
— « Et comment comptes-tu faire ça ? »
Marbella serra les poings.
— « En vous aidant à reprendre vos vies en main. En nous débarrassant de ce poids que Carl et nos parents ont laissé derrière eux. »
Yoann, qui était resté silencieux jusque-là, s’avança à son tour.
— « Elle a raison. On a assez laissé le passé nous contrôler. Il est temps de reprendre le dessus. Ensemble. »
Un murmure parcourut le groupe, certains hochant la tête, d’autres restant hésitants. Carl, quant à lui, semblait amusé.
— « Très noble, vraiment. Mais pensez-vous que cela suffira ? »
Marbella se tourna vers lui, son regard brûlant de détermination.
— « Ce n’est pas à vous d’en décider, Carl. Ce n’est plus votre histoire. »
Carl éclata d’un rire glacé, mais il n’ajouta rien. Il recula lentement, ses yeux perçant toujours les participants comme s’il essayait de lire leurs pensées.