Hanafuda, le jeu de cartes traditionnel japonais
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Hanafuda, le jeu de cartes traditionnel japonais
Les Japonais ont découvert les cartes à jouer au XVIe siècle avec les premiers missionnaires portugais. S’ils ont beaucoup apprécié le concept, les figures des cartes européennes ne leur parlaient pas beaucoup. Comme souvent, les Japonais ont alors adapté le jeu à leur culture. C’est ainsi qu’est né le hanafuda, un ensemble de cartes basé sur les fleurs et la nature.
Les différentes cartes du hanafuda
La version standard du hanafuda compte 48 cartes. Elles sont réparties en 12 ensembles de 4 cartes chacun. Ces ensembles font référence aux mois de l’année. Il y aura donc 4 cartes associées à janvier, 4 cartes à février et ainsi de suite.
Parmi toutes ces cartes :
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24 sont basiques et représentent simplement des fleurs ou des paysages, elles valent 1 point.
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10 sont ornementées d’un ruban, elles valent 5 points.
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9 ont un animal représenté, elles valent 10 points.
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5 sont spéciales et reprennent des éléments typiquement japonais, elles valent 20 points.
Tout comme nous pouvons jouer à de nombreux jeux avec nos cartes européennes (Belote, Jass, Rami, Crapette…) les Japonais ont développé plusieurs variantes du hanafuda.
Koi-koi, le jeu le plus populaire
Le koi koi se joue à deux et peut s’adapter pour 3 ou 4 joueurs en mettant en place une rotation des joueurs.
La première étape est de déterminer qui sera le meneur, appelé oya. Chaque joueur tire une carte au hasard et celui qui a la carte la plus proche de l’ensemble correspondant au mois de janvier devient oya. Il devra servir les cartes. Il commence par distribuer 4 cartes à chaque joueur puis retourne 4 cartes face visible au milieu du terrain. Ces cartes visibles forment la “rivière”. Il procède de la même manière une seconde fois. Le reste des cartes constitue la pioche.
Les joueurs doivent ensuite former des associations avec une carte de leur main et une ou deux cartes de la rivière. Pour aller ensemble, les cartes doivent appartenir au même ensemble, c’est-à-dire au même mois.
Le tour d’un joueur comporte 3 étapes :
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S’il le peut, le joueur forme une association. Sinon, il passe directement à l’étape 2.
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Le joueur tire une carte de la pioche. S’il le peut, il fait une nouvelle association avec une carte de la rivière, sinon il pose la carte au milieu.
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Il prend les cartes assemblées et les pose à côté de lui, à part. C’est ensuite au joueur suivant.
La partie se déroule ainsi jusqu’à ce qu’un des joueurs puisse faire un yaku, une combinaison spéciale de cartes. Il en existe un peu plus de 10 qu’il faut connaître par cœur. Les yaku ont des noms poétiques comme “hanami de ippai” qui signifie “contempler les fleurs de cerisier en buvant du sake”. Ce yaku s’obtient en associant la carte représentant une coupe de sake et la carte avec la floraison des cerisiers.
Un joueur qui fait un yaku peut décider d’arrêter la partie et de compter les points. Il dit alors “shoubu”. S’il se sent chanceux, il peut prendre la combinaison et dire “koi” pour appeler la chance. S’il réalise un deuxième yaku, ses points sont alors doublés. Il peut s'exclamer “koi-koi” s’il souhaite continuer et tenter de tripler ses points.
Mais attention, seul le joueur qui arrête la partie gagne des points ! Dès qu’un joueur fait yaku et décide de compter les points, l’autre joueur perd le même nombre de points. Une partie se déroule traditionnellement en 12 manches et les scores peuvent donc monter ou descendre d’une manche à l’autre.
Petite anecdote amusante : la célèbre compagnie de jeux vidéo Nintendo vendait à l’origine uniquement des cartes de hanafuda. Aujourd'hui, elle continue de produire des cartes de hanafuda à l'effigie de ses personnages.
Source de l'image nintendolife.com