Au lendemain de cette incroyable nuit, le comte de Bassompierre décida de rencontrer les mercenaires teutons à l'hôtellerie du Tison Jaune, un lieu discret qui ne risquait pas d'attirer l'attention. Il avait entendu parler de leur réputation de fidélité et de compétence, ce qui le poussait à les recruter pour assurer sa protection personnelle ainsi que celle de ses biens et de ses proches.

Flavia, Ruggieri et le comte se retrouvèrent dans une salle privée de l'hôtellerie, éclairée par des chandelles vacillantes. Trois mercenaires teutons se trouvaient à une table voisine, sirotant une chope de bière et discutant entre eux.

Randolf, le capitaine des franc-tireurs, était un homme dévoué et fidèle aux compagnies franches qui assistaient les armées de l’empereur germanique Rodolphe II depuis de nombreuses années. Granulf, Gutrud et Weber, bien que moins loyaux, étaient reconnus pour leur professionnalisme. Tous étaient des hommes de main aguerris, prêts à affronter le danger.

Le comte prit une gorgée de vin et dit d'une voix grave : "Messieurs, je vous ai fait venir ici pour discuter d'une affaire délicate. Comme vous le savez peut-être, des événements étranges se sont produits récemment, mettant en danger ma famille et ma réputation."

Flavia, attentive, acquiesça discrètement. Ruggieri observa les mercenaires avec un regard scrutateur.

Le comte continua : "Je désire engager votre service pour assurer ma protection personnelle, celle de mes proches et de mes biens. Vous êtes réputés pour votre compétence et votre loyauté, des qualités qui sont essentielles dans la situation actuelle."

Randolf, le capitaine, hocha la tête. "Nous sommes honorés que vous ayez pensé à nous, monsieur le comte. Nous prendrons cette mission très au sérieux."

Granulf, Gutrud et Weber échangèrent des regards complices, prêts à accepter cette nouvelle mission qui promettait d'être lucrative.

Le comte sourit, satisfait de leur réponse. "Je suis ravi que nous soyons sur la même longueur d'onde. Je vous fournirai