PascalN, dans Sans obligation, s'interroge sur le droit d'affirmer ne pas aimer Noël. Il aborde à la fin de sa poésie la composante spirituelle de cette fête.

Je le rejoins complètement.

Et je rajoute pour moi l'évolution néfaste et commerciale du sens actuel de Noël par rapport à la nativité.

J'ai déjà publié dans Souvenirs un complément d'explication du tableau peint par mon père.

Je rajoute le texte publié le 12/11/2013 sur Canalblog, puisque pour l'y lire maintenant il faut accepter les cookies publicitaires des plus de 950 partenaires (et ce sont ceux déclarés officiels, il doit y en avoir bien d'autres car j'estime que dans tous ces systèmes d'autorisations, il y a des "trous dans la raquette", comme dans la protection des sites web du ministère de l'intérieur contre les hackers).

Donc sur Canablog en 2013 :

«Exceptionnel, je reprends ma plume pour une communication bientôt de circonstance et qui ne peut pas attendre la fin de ma formation et de mon stage.

J'ai été contacté par le biais de mon blog par Delphine. Elle m'a trouvé en cherchant des informations sur le peintre Jean Druille, car elle a déniché dans le grenier d'une maison ancienne achetée il y a quelques années un tableau intitulé « la Nativité » et signé Jean Druille.

Comme elle ne pouvait pas se résoudre à le jeter ou au pire le brûler elle a pensé faire peut-être plaisir à quelqu'un.

Vous imaginez ???.....

Au vu des indications au dos du tableau (adresse de mon père à Paris), j'ai situé l'année de sa composition vers 1938. Autant vous dire qu'il ne correspond à rien de ce que je connaissais de mon père.

Tout au plus j'ai connu un de ses tableaux qui représentait les rois mages.

Je me suis empressé de répondre aux interrogations de Delphine et de convenir d'une rencontre pour récupérer ce tableau. Cette rencontre fût très amicale, très respectueuse et orientée sur les histoires des maisons et des familles. Elle avait également une très grande photo d'un groupe de personnes en habits officiels d'une compagnie en 1922, avec toute la liste des personnes photographiées, mise sous verre et encadrée. Je vais lui communiquer les coordonnées d'une association dont certainement les membres seront captivés par cette photo.

Merci beaucoup Delphine pour votre accueil et votre considération aux arts, je vous souhaite bonne continuation.

En lien (très distendu) avec l'illustre bébé du tableau,

Mon père en 1961, avec mon frère et moi.

»

Je rajoute un pan de vie de mon père que j'ai découvert bien après sa mort en faisant des recherches généalogiques.

De sa naissance en juin 1906 à Toulouse au déménagement de la famille en janvier 1913 à Portet-sur-Garonne, il a vécu dans le quartier Saint-Aubin. Il était scolarisé au collège de la place Saint-Aubin, mes grands parents avaient une épicerie au 9bis rue d'Aubuisson et ils habitaient au 26 rue Caraman. A l'âge de 5 ans, donc en 1911, il fait une fugue dont il relate quelques détails dans un article de presse où il indique qu'on le retrouve dans une cour pas loin de la maison en train de sculpter dans de la glaise un petit chat.

J'estime que mon père a dû être très marqué par l'art, pas celui de l'église Saint-Aubin qui n'était pas achevée mais plutôt par la cathédrale Saint-Etienne tout aussi proche (architecture, peintures, sculptures), je ne peux que faire cette supposition car jamais il ne m'a raconté un seul instant de sa jeunesse.

Et puis j'ai raconté son année d'hospitalisation à la charité à Paris où à 22-23 ans il réchappe à la mort (Professeur Emile Sergent).

Mon père sort de l'hôpital en mars 1929, je suppose qu'il a réalisé ce tableau avant Noël 1929.

Côtoyer la mort en étant jeune et la vaincre rapproche obligatoirement de Jésus.

Bruno