Le temple de l'eau (2/5) - Informations sur le donjon (update 01/07/2024)
Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Le temple de l'eau (2/5) - Informations sur le donjon (update 01/07/2024)
Complété le 01/07/2024 - voir bas de page "Difficultés inhérentes à la structure des lieux"
Information générale sur le donjon: description plus technique du donjon et des éléments marquants (écosystèmes, monstres, architectures spécifiques...). A destination plus spécifique du MdJ.
L’écosystème du temple :
Le temple possède un écosystème qui lui est propre et qui permet la prospérité d’une « faune » à l’intérieur de ses murs. Deux sources d’approvisionnements principales « alimentent » ces lieux :
- Les offrandes des pèlerins
- La chute d’animaux dans les fissures de la colline, et notamment des petits rongeurs s’apparentant aux lemmings dont une voie de migration automnale passe par cette colline.
Ces deux apports nutritionnels entraînent des conséquences immédiates :
- Les salles à l'entrée du temple sont envahies de rats qui reprennent possession des lieux dès que les pèlerinages sont passés. Mouches, moustiques & sangsues hantent également les lieux. Une odeur de pourriture et de moisissure est présente mais atténuée par les larges ouvertures dans la voute. Les rats, ainsi que les stirges et les couleuvres qui s’en nourrissent, sont proportionnellement plus présents dans ces lieux les semaines qui suivent les dates des pèlerinages (abondance d’offrandes).
- Une forte odeur de décomposition remonte des fissures donnant sur les parties fermées du temple. La population de nagas vivant dans le temple se nourrit de cette nourriture qui tombe dans leurs salles. Le sol des pièces habitées par les nagas est littéralement couvert de restes d’animaux et de corps en décomposition.
Les divinités du temple :
Fresque du « Ciel Providence » : panneau rectangulaire en marbre blanc (1,5 m large X 3 m haut) dressé dans un petit bassin d’eau saumâtre, à l’angle sud-ouest du hall d’entrée. Un motif en relief représente une vue en perspective d’un chemin entre deux champs de blé. Un ciel nuageux déverse de fortes pluies sur ces champs. Le panneau semble peu entretenu, partiellement recouvert de moisissures vertes et marrons. Il a été simplement posé en appuie contre les murs, dans l’angle de la salle. Une ancienne rumeur parle d’une statue en bronze, autrefois érigée en place et lieu de la plaque de marbre, pourvu ostentatoirement d’attributs masculins, en lien avec l’ancien culte de la fertilité, aujourd’hui délaissé pour celui de l’eau.
Les « Quatre Filles » : Les populations locales les évoquent comme « les Quatre Filles », statues de nymphes sans particularités remarquables, illustrant les quatre saisons par une allégorie des quatre phases de la vie (enfance, jeunesse, âge adulte et vieillesse). Les statues ont été taillées à même la roche des murs et elles sont baignées à leur base par des bassins individuels. Les pèlerins leurs donnent le nom de la saison qu’elles représentent et les statues font l’objet d’un culte auxiliaire, principalement des demandes de vœux à exhausser. L’offrande typique est une petite boule réalisée en brins de paille et qui contient une fleur (en relation avec la symbolique des fleurs et le vœux exprimé). Les clous (en fer forgé donc avec une valeur symbolique mais non négligeable) enfoncés dans les parois des cavités sont le signe des remerciements des pèlerins qui ont vu leurs vœux se réaliser.
La « Mère Pluie » : statue principale du temple, c’est devant son bassin que sont déposées les offrandes durant les deux principales fêtes religieuses. Sculptée dans une pierre bleu pâle, la statue représente une femme d’âge mur, les bras étendus en signe de compassion, les détails de son corps nu masqués par des motifs évoquant le ruissèlement de l’eau. Le bas de son corps est d’une facture plus grossière et ses deux jambes se rejoignent pour former une esquisse de queue reptilienne lovée sur le sol (statue actuelle sculptée sur la base d’une sculpture plus ancienne de Dieu-Naga). La statue est dressée sur un promontoire qui est à fleur d’eau. Il est tabou de toucher la statue et seuls les officiants du culte sont autorisés à fouler l’estrade en « U » devant la statue pour organiser la dépose des offrandes. Traditionnellement, les fioles d’huiles sont disposées de part et d’autre de l’escalier menant à la statue, viennent ensuite les zones dédiées aux fleurs et les petits biscuits de blés sont disposés sur l’espace devant le bassin.
Statue du « Satyre de bronze » : anciennement placée dans le hall d’entrée, cette statue en bronze est l’ancien protecteur du temple primitif.
Le rapport de la population au temple :
Le temple de l’eau est un lieu de culte très respecté par la population de cette région. Les habitants verront d’un très mauvais œil des étrangers déambuler sur le sommet de la colline ou roder aux abords du temple. Il sera presque impossible aux personnages de récupérer des informations auprès de la population. Toute forte insistance dans ce sens ne fera que renforcer leur vigilance et leur suspicion.
Toute rencontre avec des locaux à l’intérieur du temple fera l’objet d’un signalement à la milice locale qui ne tardera pas à intervenir. Toute dégradation avérée à l’intérieur du temple conduira à deux choses :
- Si méfaits constatés par la milice, les contrevenants seront jetés sans plus de procès dans « Le Puit ». En offrande sacrificielle pour demander pardon « au vrai maitre du lieu », référence au puissant sorcier naga qui loge dans le temple.
- Si destruction (vandalisme, saccage…) d’un élément du temple, la statue du Satyre de Bronze attaquera en priorité le personnage ayant causé le plus de dégâts.
Le lieu-dit « Le Puit » est un endroit que les populations locales définiraient facilement comme « maudit ». Historiquement, une faille plus large que les autres se trouvaient à cet endroit, avant que plusieurs générations plus tôt un seigneur local fasse agrandir le trou et consolider ses parois. La justice expéditive de ces temps anciens s’appliquait en ce lieu, où les condamnés étaient précipités sans autre forme de procès dans cette profonde cavité. Ce châtiment ultime n’est plus réservé aujourd’hui qu’à des individus qui provoqueraient des dégradations au temple, comme une offrande pour invoquer le pardon des déités du lieu.
Il se dégage de cette ouverture une odeur pestilentielle. Les joueurs peuvent néanmoins accéder aux salles du temple par cette ouverture (à l’aide d’une corde par exemple). La hauteur de la grotte au niveau du puit est d’environ 8 mètres.
Note : le niveau du sol dans la salle du Puit est identique au reste du temple (sauf déclivités des bassins). La hauteur de cette salle, beaucoup plus haute que les autres pièces, s’explique par la hauteur extérieure de la colline. Le Puit se trouvant à son point culminant.
Les éléments principaux de l’aventure :
Le sorcier naga (7) : dans une région aussi sèche, les explorateurs ne pourront faire autrement que de s’interroger sur la présence d’eau permanente dans le temple, sans apport apparent d’une quelconque source. Une observation attentive des bassins, sur plusieurs heures, mettra en évidence une baisse lente mais régulière du niveau de l’eau, sur environ 2 cm. Mais cela s’inversera systématiquement chaque soir à 23 heures, où on pourra constater que l’eau regagne en hauteur. C’est la conséquence du sort journalier lancé par le sorcier naga, véritable maitre du temple.
Le sorcier Naga passe la majorité de son temps immergé dans la partie profonde de son bassin. Il ne le quitte que pour s’alimenter ou s’il venait à détecter une présence (bruit) dans la salle adjacente à son bassin. Chaque soir, peu avant 23H, il sort de l’eau pour venir dans cette pièce et lancer son sort d’invocation de la pluie, pour régénérer l’ensemble des masses d’eau du temple. Il ne lancera pas ce sort si sa vie est mise en danger. En cas d’attaque, il se réfugiera via un tunnel immergé dans une cavité naturelle de la grotte qui lui sert de tanière.
Les représentants du culte connaissent l’existence de ce sorcier emprisonné dans les profondeurs du temple. Si la pluie venait cruellement à manquer, il existe un rituel sacrificiel qui consiste à apporter un jeune homme ou une jeune femme au sorcier dans son antre. Repu de chair humaine, le sorcier lancera un sort à la puissance décuplée le lendemain, déclenchant la pluie sur la région.
C’est pourquoi le naga n’attaquera pas immédiatement les explorateurs s’ils atteignent cette salle. Il a trop l’habitude que la présence d’humains en ces lieux soit le signe d’une offrande sacrificielle à venir.
Statue du « Satyre de bronze » (6) : anciennement placée dans le hall d’entrée, cette statue en bronze est l’ancien protecteur du temple. Quand le temple a été sacralisé à la Mère-Pluie, cette idole a été repoussée vers les salles profondes du temple.
La statue animée siège dans la grotte la plus ancienne de la structure, cavité naturelle qui était le lieu originel de dévotion d’un dieu masculin de la fertilité. Une magie intrinsèque à la statuette fait qu’elle attaquera systématiquement le personnage ayant commis le plus de dégâts/vandalisme dans le temple (sauf concernant la Fresque du « Ciel Providence ») . La statuette tentera d’éliminer toute présence humaine dans la salle. Sa valeur, au poids du bronze, en fait un trésor non négligeable.
La pierre blanche (8) : L’objet de la quête des explorateurs (voir la partie dédiée au joueurs) se trouve enchâssée entre deux lourds battants de bronze. La porte émet une onde de chaleur suffisamment forte pour déclencher des brulures à toutes personnes à proximité immédiate, et à fortiori s’ils venaient à toucher la porte. La Pierre Blanche scelle cette porte qui donne sur une partie plus profonde de la colline (prochaine extension). Deux élémentaires de lave garde cette porte. S’ils sont battus & que la gemme est désenchâssée, les joueurs pourront accéder à cette nouvelle zone, mais auparavant, ils devront trouver un moyen de contrer la chaleur léthale du tunnel qui leur fait face : ce qui mettra fin à cet épisode. Leur mentor, sa vue retrouvée (si les joueurs respectent leur engagement), pourra financièrement les aider à monter leur prochaine expédition.
Difficultés inhérentes à la structure des lieux :
- Profondeur des bassins : variable (voir l’échelle des couleurs) de 20 à 30cm d’eau à des profondeurs de plus de 2 mètres. Il va sans dire que les armures lourdes seront un des éléments à considérer par rapports aux déplacements des joueurs, ainsi que la taille proprement dite des joueurs.
- Maladies : les eaux situées en dessous des failles présentes des risques majeurs de provoquer des infections/empoisonnements. Le risque est maximal dans la salle sous « Le Puit ». Moindre, mais non négligeable, dans le bassin autour de la Mère-Pluie.
- Il apparaitra rapidement que le groupe de joueur aura besoin d’un voleur pour déverrouiller les différentes grilles présentes dans le temple.
- L’emplacement des portes secrètes peuvent être devinées par une observation attentive du sol. On devine de très légères traces d’usure sur le sol crées par le passage de générations de pèlerins, notamment vers la salle du sorcier naga.
Ajout 01/07/2024 - Points complémentaires :
- Conséquence de la mort du sorcier naga : le niveau des bassins baisse de 2 cm par jour, pour une profondeur des bassins les moins profonds entre 20 à 30 cm. Donc détection assez rapide de la population qu’une problématique majeure est en cours. Elle enclenchera un processus de sacrifice humain, qui verra l’envoi d’un petit groupe de représentant du culte (instances hautes dans la hiérarchie) ainsi que d’un(e) sacrifié(e). Il va de soit que la mort définitive du sorcier naga va entrainer à très court terme la chute du temple de l’eau.
- Flots de lumières venant des fissures en fonction des mois et des heures du jour : point à prendre en compte. Lorsque le soleil est proche de son zénit, des puits de lumières viennent illuminer les salles en dessous des failles. Aux autres périodes du jour, définir une intensité lumineuse faible qui permet une certaine visibilité aux abords des failles et surtout de conserver un repère pour les enchainements jours / nuits.
Plan pour visualiser les positions les principaux éléments de l'aventure :
Illustration : Deep Dream generator
Plan : the_wakwak_tree