Quand la modération des commentaires devient un mystère sur le site de France Info...

Après avoir écouté et lu une chronique sur France Info consacrée à Blue Sky et à sa fondatrice, j’ai souhaité réagir - sans utiliser de pseudonyme sur France Info et donc en publiant sous mon nom avec mon adresse personnelle prénom.nom@....com en postant un commentaire courtois et bien orthographié sur leur site autour de la chronique : Qui est Jay Graber la patronne du réseau social BlueSky

Cela remonte à fin novembre 2024 comme en témoigne la publication ci-contre sur le site de France Info : publié le 26/11/2024 à 12:44.

Première tentative : commentaire non publié

Je me suis dit que la mention de Panodyssey pouvait poser problème parce que j'avais copié / collé un lien renvoyant vers Panodyssey. J’ai donc modifié mon commentaire, retiré toute référence à Panodyssey, et reposté le commentaire original sans lien et sans mention Panodyssey.

Résultat : toujours rien.

Seconde tentative : commentaire non publié

...

La suite : écrire au médiateur de Radio France mais à la date de publication de cet article, aucune réponse du médiateur

J’ai alors suivi la procédure officielle et j'ai contacté le médiateur de France Info pour demander des explications. Trois semaines plus tard, toujours aucune réponse et l'actualité est passée...

Si France Info ou la CEO de Blue Sky publient un jour sur Panodyssey, nous ne censurerions pas leurs commentaires, même si cela - ou pas - m'agace en tant que CEO de Panodyssey. La liberté d’expression et le respect des avis devraient être au cœur de toutes les plateformes.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce une pratique courante ou une exception, ou un malheureux hasard ?

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Voici le commentaire posté sur le site de France Info ici et pour le moment " censuré " puisque non publié à 2 reprises - et vu qu'il y a 2 commentaires seulement sur la chronique de France Info, mon commentaire ne pouvait pas être perdu dans la masse comme on dit !

" Tous les médias parlent du réseau social BlueSky créé par J. Dorsey, également créateur du réseau social Twitter X vendu à Elon Musk en 2022 pour 42 milliards. Voilà pour le décors !

Et combien de contenus illicites et d'amendes pour ce réseau, déjà bien avant le rachat par Musk, Twitter X ne respectait pas les règles. Musk a empiré les choses, c'est vrai, mais l'empire du mal Twitter, c'est bien Dorsey qui en est le responsable, il a codé, organisé, administré et vendu le réseau. Il faut remettre les choses dans leur contexte. 

Quelle frénésie médiatique française autour du réseau social BlueSky et c'est à se demander pourquoi...

Les 42 milliards de la vente de Twitter X ne participent-ils pas à financer BlueSky ? Bis Repetita ! Une vraie campagne de communication et de lobbying en France a été mise en place par BlueSky, c'est brillant, et inquiétant. D'ailleurs... 

La Commission européenne alerte déjà, BlueSky qui ne respecterait pas le cadre de régulation numérique que la Commission européenne déploie avec les nations. 

Vous avez aimer Twitter X, et bien cela recommence avec BlueSky : même fondateur, même argent, même plan ! 

Côté des cryptomonnaies, on va faire simple : c'est le royaume des trafics, trafics d'armes, de drogues, de pédocriminalité, trafics sexuels et racket en tous genres des personnes et des entreprises et des administrations publiques (hôpitaux se faisant hacker et rançonner en crypto, footballer star et VIP...) bref les transactions crapuleuses passent par les cryptomonnaies - et je ne parle pas du Dark Web qui se réjouit des cryptomonnaies... 

Alors, cela ne rassure pas du tout de savoir que cette Dame Jay Graber vienne du monde des cryptomonnaies pour nous promettre un merveilleux réseau social, tout beau, tout neuf, tout décentralisé. 

Je trouve cela au contraire inquiétant et consternant que les experts ne se penchent pas sérieusement sur le fonctionnement de ce réseau social américain et de comment il est codé et organisé. 

Le sujet n'est pas la centralisation ou la décentralisation des données - c'est juste du marketing çà mais le sujet est : que fait-on des données et des contenus et comment est organisé la gestion des réactions et des émotions dans le réseau. 

On peut faire un réseau centralisé avec de bonnes ou mauvaises intentions. On peut peut faire un réseau décentralisé au niveau de l'hébergement des données avec de bonnes ou mauvaises intentions. Ce n'est vraiment pas le sujet. La transparence des algorithmes est-elle faite ? La RGPD, DSA, DMA respecté ? La propriété intellectuelle est-elle respectée ? Bref, autant de sujet qui ne sont pas liés à la centralisation ou décentralisation du réseau. 

Vous avez le bien dans ce domaine, pour encourager les gens à se dire bonjour et se respecter pour des échanges de qualité et le business du mal dont J. Dorsey et Musk sont spécialistes pour organise des confrontations numériques autour des émotions négatives : la haine, la peur, le vice, les fakes... 

Il est temps que des experts et des médias clarifient les choses au niveau de leurs relations entre réseaux sociaux et rédactions et leurs modèles économiques. L'ère de l'éthique est arrivée et il va bien falloir s'intéresser à des entreprises européennes et françaises dans le secteur des réseaux parce que les jeux d'influences sont tels et les dangers sont tels, les espaces démocratiques sont en danger en Europe et nous avons tous bien compris - je crois - que les réseaux sociaux sont au coeur de la géopolitique numérique et de la fabrication des opinions. "

La suite, sur LinkedIn...