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L’Avènement de la Conscience Artificielle : l’Internet des Humains

L’Avènement de la Conscience Artificielle : l’Internet des Humains

Publié le 6 août 2020 Mis à jour le 5 nov. 2022 Technologie
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L’Avènement de la Conscience Artificielle : l’Internet des Humains

Qu’est-ce que la conscience ? S’il est difficile de cerner ce qu’est la conscience, d’en donner une définition qui en recouvre toutes les dimensions, il est sans doute plus aisé d’imaginer ce qui pourrait advenir de la conscience prochainement, si nous nous révélions incapables de « prendre conscience » de ce que le développement de l’Intelligence Artificielle pourrait réserver comme sort à l’humanité.

L’Internet des Objets (Internet of Things) est devenu une thématique incontournable. Voitures, téléphones, aspirateurs sont tous en train de devenir « intelligents ». Artificiellement certes, mais au point où de plus en plus d’objets deviennent capables de faire ce que seul l’homme savait faire auparavant.

Une question pourrait être de se demander si ce développement va laisser l’homme plus intelligent ou au contraire plus idiot, puisqu’il aurait moins à réfléchir, les objets le faisant à sa place. Quand je dis réfléchir, on se comprend bien, j’entends par là plutôt le fait de décider pour et à la place de l’humain, car ce qu’on appelle l’Intelligence Artificielle est non seulement un mécanisme artificiel, comme son nom l’indique, ou plutôt algorithmique, mais n’a surtout d’intelligent (sous un angle qu’on pourrait même percevoir comme pervers) que le concept qui consiste à programmer des objets à faire à notre place ce qu’on leur demande de faire. Et le « on » dans ce cas, n’est pas nécessairement représentatif de ce que vous en tant que citoyen et/ou consommateur décideriez dans une situation donnée, mais plutôt de ce que les programmateurs et promoteurs de cette intelligence artificielle auront choisi de définir comme "standard" décisionnel.

On peut en effet se demander si notre frigo, lorsqu’il décidera de passer commande tout seul des denrées qui le rempliront, sera capable de résister aux sirènes des lobbies de l’alimentaire, que l’on voit mal abandonner toute velléité de pousser tel produit plutôt qu’un autre. Imaginez les économies en publicités s’il n’y avait plus besoin de convaincre le consommateur d’acheter des produits pleins de colorants, d'additifs, d'exhausteurs de goût, etc….mais qu’il suffisait de programmer le frigo en amont pour en passer commande tout seul comme un grand, sans interférence humaine! Quel progrès !

Vous me direz, « mais nous n’allons pas nous laisser faire comme ça, on n’est quand même pas du bétail ». Merci, vous avez bien raison, votre réaction est pleine de bon sens. Mais ne pensez-vous pas qu’elle a déjà été anticipée ?

C’est là que j’en profite pour introduire mon concept « d’Internet des Humains ». Après l’Internet des Objets, pourquoi la suite logique ne serait-elle pas l’Internet des Humains ? Va-t-on arrêter le progrès et risquer que l’humain ait le mauvais goût de se rebeller contre la programmation décidée de tous ces merveilleux objets intelligents ? Ne serait-il pas prudent de s’assurer que l’humain se conforme sans résistance à ce que nos gentils programmateurs auront décidé comme étant le meilleur pour nous ?

Mais comment le faire ? Cette fameuse conscience qui nous habite, si difficile à cerner, ne va-t-elle pas se réveiller et reprendre le dessus ? Nous dire stop, arrêtons de marcher sur la tête, revenons à nos sens ? Quand on sait par exemple qu’aux Etats-Unis, 54% de la population souffrirait de troubles chroniques de la santé en lien avec l’absorption de substances validées par la FDA ou la CDC (métaux lourds, produits phytosanitaires, additifs, colorants, etc…, présents dans la nourriture, les médicaments, les vaccins, dans l’air, l’eau, etc….). Quand on constate que nos systèmes immunitaires sont affaiblis par nos conditions de vie, de stress, d’alimentation, de sédentarité, d’absorption de substances légales (ou non) au point que nous ne parvenons plus à nous défendre contre des virus qui font pourtant partie de nos environnements depuis la nuit des temps. Quand on constate que la réponse de nos autorités n’est pas de nous dire : « renforcez vos défenses immunitaires, mangez sainement, faites de l’exercice, aérez-vous, déstressez-vous », mais bien au contraire consiste à nous affoler tous les jours avec des nouvelles hautement anxiogènes, à nous dire de nous enfermer chez nous, de ne pas bouger, de contenir et respirer nos miasmes dans des masques, a comme résultat de détruire notre économie, de prétériter notre avenir, de nous empêcher de nous voir et d’entretenir du lien social, de nous diviser et se fonde sur notre crédulité en nous affirmant qu’il suffira d’accepter un vaccin miracle, mais néanmoins obligatoire, avec je ne sais quoi dedans (en tout cas sans aucune garantie que cela marche, ne soit pas nuisible pour notre santé ou puisse être reproché à leurs inventeurs en cas de problème) pour que tout rentre dans l’ordre.

N’y a-t-il pas un risque que tous apeurés et infantilisés que nous soyons, nous arrivions à un point où nous comprendrions que ce n’est pas en rajoutant une couche au problème que nous fixerons le problème lui-même ? Que ce n’est pas en « badigeonnant » le symptôme que nous en résoudrons la cause ? Que ce n’est pas avec encore un peu plus de chimie sous forme d’un vaccin que nous renforcerons durablement notre système immunitaire et pourrons tâcher d’endiguer un cercle vicieux qui se résoudrait prétendument avec la prise à vie de petites pilules ou piqures pour chaque nouveau mal ? Que notre fameuse conscience nous fasse réaliser que seule une remise en question fondamentale de nos modes de vie nous permettrait de prendre le problème à la racine ?

« Mais que dis-tu là malheureux ? Veux-tu tout mettre à terre, tout ce déséquilibre savamment entretenu de nos sociétés modernes, cet habile ponzi scheme financier qui soutient notre économie, cette société de surconsommation qui fait partie de nos vies, cette excitante course à la croissance exponentielle, ce progrès qui nous a permis d’avancer l’horloge de la présence de l’humain sur la planète à minuit moins une seconde? Mais es-tu inconscient ? »

Ca y est, le mot a été lâché ! Inconscient ! Ma conscience - cette fameuse conscience qui serait propre à mon espèce - et bien, elle débloque. On ne peut pas laisser dire des choses pareilles, ce serait INCONSCIENT.

Heureusement, la solution existe à ce type de débordements de conscience. Elle est d’ailleurs en train d’être mise en place à l’heure où je vous parle. Un mécanisme de contrôle des consciences d’une efficacité redoutable : la Conscience Artificielle. Avant de vous en dire plus, imaginez une conscience parfaitement débarrassée de toute velléité de libre arbitre, nettoyée de toutes pensées déviantes, que dis-je, alimentée par des pensées conformes, alignées au dogme prévalent, permettant d’ailleurs de sanctionner efficacement les récalcitrants en les excluant du système le cas échéant.

Mais avant de mettre en place un tel système, il serait tout de même prudent de s’assurer qu’il est bien calibré. Donc mieux vaut d’abord le tester en live avant de l’implémenter définitivement. La Cancel Cuture qui consiste à déclarer à quelqu’un qu’il est « canceled » s’il ne pense pas comme vous, à le virer de son job s’il vous offense, donne des résultats intéressants en ce moment, surtout aux Etats-Unis. Les groupuscules de « social justice warriors » qui dictent la parole juste, la seule qui soit tolérée, afin d’éviter tout débat d’idées, toute confrontation d’opinion, afin de ne pas froisser ceux qui s’en déclarent les garants sont aussi une manifestation intéressante de ce test de la population pour déterminer jusqu’à quel point une dictature de la pensée unique pourrait être introduite. Pour voir jusqu’à quel point nous serions d’accord de nous taire ou de nous plier à de nouveaux diktats qui nous seraient imposés.

Certes, mais il y aura toujours des rebelles, me rétorquerez-vous. La population n’est quand même pas composée uniquement de moutons. Que faire avec ceux-ci ? Va-t-on courir le risque qu’ils sèment la zizanie ? La réponse est bien sûr non. C’est pour ça qu’après les tests – uniquement là pour calibrer le mécanisme – il s’agira d’implémenter le mécanisme lui-même et ce, d’une façon infaillible. Quel est ce mécanisme alors ?

Avant d’aller plus loin, permettez-moi de vous tenir encore un peu en haleine. Imaginez que vous puissiez dicter à distance à quelqu’un comment il doit penser, que vous puissiez influencer non seulement son humeur, mais ses désirs, voire même ses croyances. Que vous puissiez le pousser à se comporter de telle ou telle manière.

Mais c’est déjà un peu le cas me direz-vous. Quand on en arrive à acheter un Tee-shirt blanc pour 200 balles juste parce qu’il est d’une marque donnée, agit-on en pleine conscience, animé par un libre arbitre intact où n’est-on pas déjà un peu le jouet d’un système de consommation habilement manipulateur ? Oui, mais dans ce dernier cas, on peut toujours espérer que notre malheureux pigeon se réveille un jour. Je vous parle d’un mécanisme qui ne permettrait pas ce type de bug. Un mécanisme qui engloberait tout le monde, y-compris les récalcitrants.

Imaginez que vous n’ayez plus de revenus, que votre entreprise ait coulé à cause de la conjoncture économique ou d’une décision des autorités rendant l’exercice de votre gagne-pain impossible. Qu’afin de ne pas vous laisser mourir la bouche ouverte, l’Etat dans son infinie bonté, fasse marcher la planche à billet pour vous verser un salaire universel, en monnaie digitale bien sûr, sur un compte accessible uniquement à l’aide d’une application informatique. Imaginez que cette application informatique et ce salaire ne vous soit délivré qu’à certaines conditions, notamment que vous votiez d’une certaine façon, que vous vous absteniez de dire ou même penser certaines choses qui pourraient offenser, que vous acceptiez certains traitements médicaux ou vaccins, que vous n’achetiez que certains produits et pas d’autres qui ne seraient pas tolérés, que vous acceptiez que toutes vos données personnelles soient récoltées, utilisées à des fins commerciales, de recherche, vendues, etc….

Imaginez que l’application informatique, afin que l’on soit sûr que vous l’ayez toujours sur vous, soit tatouée sur votre corps ou introduite de façon sous cutanée dans votre organisme. Que grâce à cette application, il soit possible d’avoir une traçabilité parfaite de tous vos mouvements, même de ce que vous faites ou de ce que vous dites, que vous puissiez être automatiquement scannés à la porte des magasins, des aéroports ou pourquoi pas, à l’intérieur de votre appartement grâce à des objets intelligents, votre frigo ou votre réseau filaire. Ce serait bien pratique, car en fonction de la programmation de votre application, on pourrait vous interdire d’entrer dans un magasin, voire même de sortir de chez vous, au cas où le système le jugerait nécessaire.

Mais pour qu’un tel système puisse marcher, il faudrait un réseau informatique infiniment plus efficace que celui dont nous disposons aujourd’hui, non ?  Et la 5G et les boitiers électriques Linky en France, vous pensiez que ça servirait à quoi ? A downloader un film sur Netflix plus rapidement ? Non mais Allô ?

Et si ce n’était que la pointe de l’iceberg ? Et si la 5G devait à terme permettre de downloader une Conscience Artificielle en chacun de nous, programmée pour que nous ne nous prenions surtout plus la tête avec toutes les inepties contenues dans cet article, faisant de nous en quelque sorte des terminaux de informatiques programmables à distance ? Une grande question dont je n’ai pas la réponse mais qui à mon humble avis en pose une autre peut-être encore plus importante : saurons-nous en tant qu’humanité nous respecter suffisamment pour savoir comment réagir en âme et conscience face au challenge que posent ces questions en termes de survie de notre espèce telle que nous la souhaiterions ?

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Daniel Muriot il y a 3 ans

Saurons-nous en tant qu’humanité nous respecter suffisamment pour savoir comment réagir en âme et conscience face au challenge que posent ces questions en termes de survie de notre espèce telle que nous la souhaiterions ?

C’est effectivement un défit crucial pour l’humanité. Et j’ai malheureusement l’impression qu’une grande partie de cette humanité compte rester bras ballants en attendant que quelqu’un d’autre le relève. C’est un position qui a l’air confortable. Pas besoin de réfléchir. Abandonner sa responsabilité individuelle à l’état…

Pour ma part, j’aime trop cette humanité pour adopter une telle posture.

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