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Stellantis, la chute du Messie Tavares

Stellantis, la chute du Messie Tavares

Publié le 2 déc. 2024 Mis à jour le 2 déc. 2024 Technologie
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Stellantis, la chute du Messie Tavares

En octobre dernier , il indiquait qu’il ne prendrait sa retraite qu’en 2026… Mais le conseil d’administration du groupe en a décidé autrement. Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis annonce, ce dimanche 1er décembre, sa démission "avec effet immédiat".


Celui qui était présenté depuis la fusion PSA-Fca comme le messie, le faiseur de Miracles financiers vient de se fracasser au mur des réalités, Stellantis était devenu une machine a Cash , mais également une machine a perdre, il a certes fait gagner beaucoup d’argent aux actionnaires mais il a fait perdre des clients et Surtout toute crédibilité aux marques qui composent le groupe.


Chrysler, Citroën, Fiat, Jeep, Dodge, Lancia, Opel, Peugeot, Ram ou Vauxhall, a publié en juillet un résultat en forte chute au premier semestre, handicapé notamment par une baisse de 18 % des

ventes en Amérique du Nord, la machine à cash du groupe. ( source la dépêche)


Fiat a ainsi perdu près de 34 % avec une 500 électrique devenu invendable, alors que ce modèle devait être le renouveau de la marque, idem pour la E-C3 Citroën modèle qui aurait du être emblématique mais qui accumule bugs logiciels et retards dans la fabrication .


Les déboires judiciaires de Stellantis avec ces clients, mais également avec ces concessionnaires sont loin d’être terminés, en France comme en Europe (*) ou aux USA


La vision purement financière de Stellantis a vécu, et c’est tant mieux, espérons seulement qu’il n’est déjà pas trop tard pour redresser la barre !


(*) en Allemagne il y a une fronde des concessionnaires sommés par le constructeur de changer les logos, opération coutant plus chère que ne leur rapporte la vente de véhicules neufs !

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