Nous sommes en 2003, l’année de mon Bac. Cela fait maintenant des mois que je me pose des questions sur mon avenir. Comme tous les étudiants, il faut maintenant trancher sur ce que sera mon quotidien à la rentrée prochaine. C’est certainement une question que se pose tout étudiant un jour ou l’autre. La dernière année de lycée étant celle où il faut y apporter une réponse définitive.

Le doute

À cette époque, je n’avais toujours aucune idée de ce que je voulais ni de ce que je pouvais faire.

J’avais pourtant de centre d’intérêt bien marqué, l’informatique, les sciences et les jeux vidéo. Mais j’étais assez mauvais en maths en plus de ne pas y trouver tellement d’intérêt. Il ne me semblait pas possible de faire des études d’informatique sans avoir un bon niveau de maths au lycée ou de passer par une prépa. Pourtant, je baignais dans l’informatique depuis tout petit au travers des Amstrad et autre Atari. Je bidouillais mes premiers ordinateurs en achetant des pièces d’occasions pour les améliorer et surtout, je passais un temps fou à en tirer le meilleur à coup d’overclocking.

Malgré mon attirance pour ce domaine. Le manque de confiance en mes aptitudes m’a poussé à partir dans une autre branche. J’adorais également la biologie et les sciences brutes. Malheureusement, ce n’était pas suffisamment pour me permettre de supporter la fac et l’incertitude concernant les débouchées. Encore une fois, le manque de confiance en moi m’a paralysé lors d’évènements importants. J’ai donc lâché l’affaire après deux ans sans obtenir de diplôme. Il s’ensuit une grosse période de doute à enchaîner le CDD (Carrefour, Micromania, La banque de Savoie, l’intérim, téléopérateur la nuit et le weekend), sans avoir de plan pour rebondir. J’ai envisagé de faire une carrière dans la banque en passant par l’intermédiaire d’un BTS, mais je n’ai pas été retenu là non plus.

La motivation

Nous sommes maintenant en 2006. Et je décide de retourner à la FAC pour reprendre des études et me reprendre en mains. Je pars pour Grenoble tout en conservant un emploi à 80 Km de là, le soir et le week-end en tant que téléopérateur, pour financer mes études. J’entre donc dans une licence à double compétence Biologie-Informatique afin de concilier mes centres d’intérêts. Cela me permettait aussi de capitaliser sur les connaissances acquises lors de mes deux précédentes années de FAC.

Je pars donc à Grenoble plein d’enthousiasme et sans logement avec l’idée de réussir mes études cette fois-ci.

Tout ne s’est pas passé comme je l’avais prévu. Je vous raconte ça la semaine prochaine.