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Je m'appelle " CORONAVIRUS "

Je m'appelle " CORONAVIRUS "

Publié le 17 juil. 2022 Mis à jour le 26 juil. 2022 Santé
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Je m'appelle " CORONAVIRUS "

 

( LE CORONAVIRUS S'AVANCE FACE AU JUGE )

On vous écoute monsieur, c’est à vous :

( LE CORNAVIRUS PREND UNE GRANDE INSPIRATION )

Je m’appelle CORONAVIRUS, enfin, les gens m’appellent LE covid, ou LA covid… Je suis né en chine, vers décembre 2019 et j’ai commencé à faire le tour du monde petit à petit, jusqu’à ce jour de mars 2020, où j’ai fait des ravages.

J’ai commencé à faire peur à tout le monde, alors, pour se protéger de moi, tout le monde a dû rester chez soi, pour éviter que je ne m’installe chez n’importe qui.

Les hôpitaux sont contre moi, et tentent de me chasser depuis ce jour ; car il paraît que j’ai volé la vie de milliers de personnes. Les enfants ont dû quitter l’école, les parents, quant à eux, obligés de travailler de chez eux. Personne ne savait combien de temps j’allais rester.

 

Vers mai 2020, ce fut la libération, alors que j’étais encore là.

Mais mon super pouvoir, c’est de passer inaperçu, je suis invisible à l’œil nu. Le confinement, c’est le nom donné à l’isolement installé à cause de moi. Je sais que beaucoup de personnes l’ont mal vécues… mais j’ai eu des effets très positifs tout de même… des vocations sont nées durant cette période, des passions découvertes, une attention particulière portée à nos aînés, des mouvements de solidarités, en musique, en chansons, du haut d’un balcon.

 

Mais un jour, ce drôle de coton tige, pour détecter ma présence, a vu le jour. Et ne valait mieux pas être positifs cette fois ci. J’ai vraiment semé la pagaille partout. Plus personne ne devait sortir, seulement pour se nourrir, pour aller consulter un médecin. Les jeux de sociétés ont été ressortis du placards ( le scrabble par exemple )… le temps fut suspendu, chacun vivait au jour le jour, puisque demain était incertain…

 

Aujourd’hui, je suis toujours présent, mais l’on me redoute moins. J’ai marqué l’histoire, c’est certain, et je ne sais pas si je resterai encore longtemps… alors, ne serait-ce pas mieux de vivre le moment présent ?

 

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