APRES COUP

J’ai remarqué

ce matin que le chant des oiseaux a changé.

Il ne vient plus du ciel mais de la mort

qui sur terre rôde aux abords

de chaque être humain

qui se donne la main

pour combattre le mal

qui s’étend de manière peu banale.

Ils prennent pourtant

l’air de rien mais je les entends

exprimer leur colère

et entonner un refrain pour sauver la terre

du terrible drame

qui touche cette grande dame

de l’espace.

Elle va en garder les traces

pour longtemps

car les gens

qui y habitent sont touchés

de plein fouet

par une maladie

pas encore finie.

Rien ne sera plus comme avant

et maintenant,

il faut se relever les manches

pour ne pas que flanchent

les gens qui ont construit

une vie

pouvant être différente

les unes des autres mais toujours aussi omniprésente

au quotidien.

Il ne sert plus à rien

de courir

après des rêves qui ne pourront se réaliser

car la triste réalité

a pris le dessus

sur les destins à perte de vue.

Le temps est aux soins du corps

et à l’apaisement de l’esprit dans un décor

pas dans tous les cas choisi

mais dont il faut se satisfaire jusqu’au moment encore non défini

où il sera de nouveau

possible de respirer pour trouver le repos.

Il sera alors bienfaiteur

pour tout le monde et aura à cœur

de réchauffer celles et ceux

dont le vœu

le plus cher est de sortir

d’une telle situation qui à l’avenir

ne doit plus se produire

pour ne pas nuire

à ce qui a été fait

pour toujours et à jamais.

Caroline LOPEZ (Caro. L)

27/03/2020