

Le scandale des 211 milliards d'aide publique aux entreprises
Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 8 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Le scandale des 211 milliards d'aide publique aux entreprises
Aider les entreprises… mais pas n’importe comment
On entend souvent parler des aides publiques aux entreprises comme d’un geste « bienveillant » de l’État. Mais quand on regarde de près, le système est complètement absurde. Donner 200 millions à LVMH, Total ou Michelin, des entreprises qui se portent extrêmement bien et qui engrangent des profits colossaux chaque année, c’est un non-sens public. L’argent des contribuables ne devrait pas servir à renflouer des fortunes déjà existantes.
Les principaux problèmes
1. Aides mal ciblées
Des multinationales reçoivent des millions alors qu’elles n’ont besoin de rien.
Pendant ce temps, des PME en difficulté réelle peinent à survivre et auraient besoin de quelques centaines de milliers pour créer de l’emploi et investir.
2. Absence de conditionnalité réelle
Certaines entreprises touchent l’argent public et continuent de licencier ou d’augmenter leurs marges, sans contrepartie.
C’est du gaspillage : l’État donne, mais il n’y a aucun engagement tangible pour l’emploi ou l’économie locale.
3. Optimisation fiscale et injustice
Des géants comme LVMH ou Total paient peu d’impôts en France, et pourtant ils reçoivent des aides.
Cela creuse le fossé entre contribuables et grandes entreprises.
4. Manque de transparence
Les critères de distribution des aides sont flous.
On ne sait pas vraiment qui reçoit quoi ni dans quelles conditions.
Les solutions simples et logiques
1. Aides ciblées aux PME et entreprises en difficulté
Fixer un seuil de chiffre d’affaires et de marge : au-dessus, pas d’aide.
L’argent va là où il a un vrai impact, là où il sauve des emplois et permet de développer l’économie réelle.
2. Système rétroactif avec engagement
Les entreprises qui reçoivent de l’argent doivent s’engager à maintenir l’emploi et à investir dans l’activité.
Si elles licencient ou réalisent des profits sans créer d’emplois, elles doivent rembourser automatiquement l’État.
3. Transparence et contrôle
Publier clairement qui reçoit quoi, et vérifier régulièrement que les engagements sont respectés.
Éliminer le gaspillage et les financements superflus.
En résumé
Donner de l’argent public aux géants déjà riches est un non-sens économique et social. L’objectif doit être clair : aider ceux qui en ont réellement besoin, avec un système transparent et conditionné pour que chaque euro dépensé rapporte à l’économie et à l’emploi.

