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Détournement de l'amygdale du cerveau : tous hackés par le narratif de la peur ?

Détournement de l'amygdale du cerveau : tous hackés par le narratif de la peur ?

Publié le 23 sept. 2021 Mis à jour le 24 sept. 2021 Politique
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Détournement de l'amygdale du cerveau : tous hackés par le narratif de la peur ?

Avec la crise du covid-19, nombre de Français ne comprennent plus certaines réactions de leurs proches face à la réalité. Nous avons constaté ces 18 derniers mois qu’il est de plus en plus difficile de discuter de certains aspects de la gestion sanitaire avec des collègues, des amis voire la famille. Le clivage, le jugement ou le déni, semblent être devenus la nouvelle normalité dans la société et notre amygdale n’y est pas pour rien.

Face à l’évocation de certains faits réels contrariant le communément admis, aussitôt se met en place une stratégie d’évitement voire de conflictualité. La peur de voir la réalité dans son ensemble s’est-elle emparée du raisonnement dans la société depuis notre amygdale ? Il s’avère que cette partie de notre cerveau joue un rôle déterminant dans le rapport à la réalité et à la manipulation de la population.

 

L’amygdale du cerveau, la gardienne des souvenirs émotionnels

Nous savons tous que nous avons des amygdales au fond de la gorge, mais le « complexe amygdalien » du cerveau est quant à lui peu connu, il est aussi appelé amygdale. C’est un groupe de cellules en forme d'amende situé derrière l'os temporal, au niveau des tempes. L’amygdale du cerveau sert au décodage et à la régulation des émotions. En elle, les souvenirs de joie, de tristesse, de bonheur se trouvent conservés et associés à des émotions. On parle alors de souvenirs émotionnels dont l’amygdale du cerveau est la gardienne. Elle fait partie du système limbique du cerveau, aussi appelé cerveau émotionnel qui conditionne les réponses émotionnelles et comportementales d'une personne.

 

Le narratif de la peur vous menace de mort

Le Directeur Général de la Santé, tous les jours, début 2020, nous annonçait les morts dues au coronavirus. Dans la mémoire émotionnelle de beaucoup de citoyens, le terme Covid-19 n’est-il pas égal à mort systématique ?

Encore aujourd’hui, les titres des médias de masse nous annoncent sans cesse le retour de flambées épidémiques. « Hôpitaux : 78% des patients décédés du Covid-19 sont des non-vaccinés ».

Encore la mort !

 

L’amygdale du cerveau, le système d’alarme organique

Dans notre cerveau, le complexe amygdalien est en charge de la sécurité de l’intégrité physique et psychique de son hôte. Elle a une fonction « d’alarme, dédiée aux situations pouvant constituer un danger ou une menace ». Les émotions telles que le stress, la peur, l'anxiété, l'agression et la colère peuvent l’activer.

Combattre ou fuir, c'est l’amygdale du cerveau qui décide pour l’être humain, de manière autonome, sans lui demander son avis. Lorsque le complexe amygdalien détecte un danger, il signale à votre cerveau de pomper des hormones de stress, préparant votre corps à lutter pour survivre, ou à fuir pour se mettre en sécurité.

 

  Le lobe frontal et le raisonnement

Le lobe frontal du cerveau régule le raisonnement, la pensée, le mouvement, la prise de décision et la planification, sans mode alerte à la différence de l’amygdale.

« Le lobe frontal est une région du cerveau responsable de la coordination motrice volontaire et du langage. Il contient notamment les aires qui contrôlent la coordination musculaire, et les mouvements de la tête et du cou comme la mastication et la déglutition. Il renferme également les centres de la mémoire, de la prise de décision, de la créativité et du raisonnement par analogie. »

Si le lobe frontal du cerveau régule le raisonnement, la pensée, le mouvement, la prise de décision, l’amygdale peut hacker son système.

Dans son livre de 1995 intitulé "Emotional Intelligence : Why It Can Matter More Than IQ", le psychologue Daniel Goleman a baptisé cette réaction émotionnelle excessive au stress "détournement de l'amygdale". Le détournement de l'amygdale se produit lorsque votre amygdale réagit au stress et désactive vos lobes frontaux. Cela active la réaction de lutte ou de fuite et désactive les réponses rationnelles et raisonnées. En d'autres termes, l'amygdale "détourne" le contrôle de votre cerveau et de vos réponses.”
Extrait du site de Healthline: https://www.healthline.com/health/stress/amygdala-hijack

 

Les mécanismes de défense psychotiques face au narratif stressant et permanent de menace de mort 

Les menaces psychologiques et le narratif mainstream permanent de la menace de mort peuvent déclencher la réaction de l'amygdale. Notre rationalité par rapport au réel peut être en quelque sorte hackée.

Ayez peur ! : « Le Covid-19 a tué plus d’Américains que la grippe espagnole » titrait encore Le Parisien le 21 septembre 2021 !

Beaucoup de citoyens avaient lu dans la résolution 2361 Du Conseil de l'Europe du 27/01/2021 que la vaccination n'était pas obligatoire et qu'ils ne pouvaient subir de pression politique, sociale ou de discrimination. Pourtant : « Les leaders antivax : des "criminels" pour le Pr Gilbert Deray ! ». Cette déclaration était faite sur RMC en juillet 2021.

La menace, la culpabilisation et le stress sont au cœur du narratif médiatique.

 

Vers un nouvel Ordre dépressif ? 

Avec la menace permanente de mourir et la culpabilisation, comment rester calme, rationnel, devant tant d’informations anxiogènes ? Quels stimuli ces narratifs mainstream envoient-ils à nos amygdales ? Nous conduit-on vers une dépression mondialisée ?

« Siège de nos émotions les plus primitives, l’amygdale reçoit des afférences directes de différentes modalités sensorielles et se projette sur de nombreuses régions cérébrales, comme l’hippocampe ou l’hypothalamus. L’action amygdalienne a donc un rôle de survie car c’est elle qui nous fait réagir en une fraction de seconde à la suite d’un stimulus menaçant. L’amygdale a également un rôle important dans la reconnaissance des émotions. Les patients victimes de lésions bilatérales de l’amygdale souffrent d’une véritable anesthésie des émotions et ne connaissent plus ni l’angoisse ni le plaisir. » Source Neuroplasticité, le stress :https://www.neuroplasticite.com/mecanismes-neuroplasticite/stress/

Trop stressés par les mantras de menace de mort et de culpabilisation, beaucoup de citoyens utilisent désormais des mécanismes de défense pour clore tout débat rationnel sur la situation Covid-19. Ces mécanismes sont essentiellement le clivage et le déni.

D’après Serban Ionescu psychiatre et psychologue, professeur émérite de psychopathologie à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis : « Les mécanismes de défense sont des processus psychiques inconscients visant à réduire ou à annuler les effets désagréables des dangers réels ou imaginaires, en remaniant les réalités internes et/ou externes et dont les manifestations – comportements, idées ou affects – peuvent être inconscientes ou conscientes ». Source : https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2005-3-page-31.htm

Les citoyens déclenchent ces mécanismes de défense de façon inconsciente. Ils se réfugient dans le déni. Ceux qui cherchent en dehors de ce qui est communément admis se voient marginalisés ce sont des "anti-ceci", des "anti-cela". Clivage et déni sont donc des mécanismes de défense psychotiques. Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau de façon majeure en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. 

La définition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux-IV de 1994: «les individus n’ont généralement pas conscience de ces processus lorsqu’ils sont à l’œuvre. Les mécanismes de défense opèrent une médiation entre la réaction de l’individu aux conflits émotionnels et les facteurs de stress internes ou externes. Les mécanismes de défense sont divisés conceptuellement et empiriquement en différents groupes qui se rapportent aux niveaux de fonctionnement défensif ». L'étude des mécanismes de défense psychotiques Source : https://www.cairn.info/revue-psychotherapies-2009-3-page-133.htm

 

Rester  factuel, poser des questions pour éviter tout hacking de l’amygdale.

Les médias à grande diffusion ne respectent pas toujours la Charte de Munich. Le devoir d'information manque souvent dans les gros titres car le sensationnel fait vendre.

Il ne faut pas oublier que  les médias français sont détenus à 95% par des intérêts privés. Ces intérêts ont besoin de vendre.

La liberté de la presse est entière ; il suffit d'avoir les milliards nécessaires.

Alfred Sauvy - économiste, démographe et sociologue français.

Connaitre les lois pour qualifier les violences psychologiques

Le citoyen peut sortir de l’emprise de la peur. C'est juste un entrainement à faire sur d'autres parties du cerveau.

Selon mon expérience d’ex-policier, le hacking de l’amygdale du cerveau peut-être causée par des violences psychologiques répétées entrainant des mécanismes de défense psychiques chez la ou les victime.s.  Les auteurs de cette violence psychologique (en infraction à l’article 222-14-3 du Code Pénal) peuvent ainsi contrôler leurs victimes par les émotions.

"La manipulation mentale consiste à mettre en place une emprise sur la conscience d’autrui pour pouvoir la contrôler de façon à lui faire adopter des comportements qui ne sont pas dans son intérêt." Articles sur la manipulation mentale : https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=manipulation-mentale

Pour sortir de ce piège, de cette emprise, il faut s’intéresser à la loi, observer le réél au delà de ce que raconte le communément admis et rationnaliser les événements.

Le citoyen doit observer, par exemple, toutes les unes des médias à grande diffusion depuis le début de la crise. Il doit les relire et les comparer au réel. Est-ce que tous les Suédois sont morts ? Que disait la presse mainstream française de tous ces réfractaires Suédois aux mesures sanitaires de confinement qu’on imposait aux Français ?

Avez-vous tué quelqu’un parce que vous n’êtes pas vacciné ? N’existe-il pas la présomption d’innocence en France ? Ne peut-on pas être en bonne santé sans être taxé d'être forcément de porteur du virus ?

Face à de telles pressions psychologiques exercées par les médias mainstream et la doxa, pressions psychologiques pouvant entrainer un état de sujétion mentale, il est important de poser des maux sur les mots. Avec Légifrance, les citoyens disposent d’un très bon outil pour qualifier, les violences psychologiques dont ils sont victimes. Ils peuvent ainsi qualifier au regard du code pénal : les menaces d'exclusion, les pressions psychologiques, les chantages, les discriminations et autres extorsions de consentement.

 

Entrainer ses lobes frontaux pour maitriser l'amygdale hackable

Et si nous imaginions ensemble le fonctionnement des nos lobes frontaux en mode non-entrainés puis en mode entrainés ?

Rappel : 

"Les lobes frontaux ont les fonctions suivantes :

  • Initiation de nombreuses actions
  • Contrôle des capacités motrices acquises comme écrire, jouer d’un instrument de musique et faire ses lacets
  • Contrôle des processus intellectuels complexes, comme le langage, la pensée, la concentration, la résolution de problème et la projection dans l’avenir
  • Contrôle des expressions du visage et des gestes des mains et des bras
  • Coordination des expressions et des gestes avec l’humeur et les sentiments."

Allez, une petite mise en situation.

Lobes frontaux, mode non-entrainés à une situation de crise :

Vous êtes tranquillement en train de vaquer à vos occupations chez vous. Vous êtes en train de préparer à manger par exemple. Vous vivez dans un immeuble de 13 étages et vous vivez au dernier étage. En ce moment, vous êtes en train d’éplucher vos carottes. Soudainement l’alerte incendie se déclenche, vous levez les yeux vers la fenêtre et vous voyez de la fumée. La réaction la plus commune, c’est que l’amygdale prend le contrôle et conditionne votre cerveau aux paramètres de survie. Vous sentez que vous devez fuir. Vous sortez en urgence de l’appartement. « L’ascenseur ? Non l’escalier au cas où il soit bloqué ! Vite ! »

Ouf !!! Vous êtes descendu.e. Vous avez dévalé les escaliers quatre à quatre. Vous avez même bousculé, dans les escaliers, des gens dont l’amygdale disait de faire la même chose que vous.

Vous êtes tous là, en bas, essouflé.e.s, tous les habitants de l’immeuble sont au pieds du bâtiment à regarder ce qui se passe dans au 10ème étage d’où s’échappe de la fumée. Pas de flamme. Les pompiers sont arrivés. Eux aussi constatent qu’il n’y a pas d’incendie.

Vous comprendrez plus tard, que le voisin du 10ème étage travaille en discothèque. En son absence son fils de 9 ans a appuyé sur le bouton de la machine à fumigène de son papa. Paniqué il a ouvert la fenêtre et n’a plus su quoi faire…

Analyse de la situation : la menace était importante, alarme et fumée, du moins, elle l’était dans votre perception de la réalité. Des images d’immeuble en flamme se rappelaient à vous. Votre amygdale a donc pris le contrôle, elle a hacké les lobes frontaux et vous a « potentiellement » sauvé. Mais elle aurait pu également vous mettre en danger, car vous auriez pu dévaler les escaliers…

 

Lobes frontaux, mode entrainés à une situation de crise :

Vos lobes frontaux ont l’habitude de gérer des situations d’urgence. Vous êtes quelqu’un qui a l’habitude de considérer son environnement. Imaginons, vous êtes vous-même sapeur-pompier. Vous connaissez votre voisin dans l’immeuble, celui du 10ème celui travaillant en boite de nuit. Il vous achète souvent un calendrier des pompiers, il est sympa. Vous êtes en train de préparer le repas. Vous éplucher vos carottes. Soudain l’alerte incendie se déclenche dans l’immeuble. Vous voyez de la fumée passer devant votre fenêtre.  La fumée, ça vous connait, vous êtes pompier. Vous ouvrez votre fenêtre. L’odeur de cette fumée vous interpelle. Elle ne ressemble pas à une fumée d’incendie mais elle a l’odeur de celle des boites de nuit. Et vous constatez qu’elle émane du 10ème étage. Vous appelez vos collègues par principe de précaution tout en sortant de votre appartement et vous descendez, rapidement au dixième étage pour sonner à la porte de votre voisin. Vous demandez à vos voisins sortis dans les couloirs de rester calme en descendant les escaliers. Arrivez au 10ème étage, vous sonnez avec insistance. Vous tapez fort à la porte. Le fils de 9 ans de votre voisin vous ouvre la porte en larme. Il tousse, la pièce est envahie de fumée. Il explique comme il peut qu’il a fait une bêtise alors que son papa s’est juste absenté pour faire une course rapide au supermarché du coin. Vous débranchez la prise de courant de la machine à fumée. La machine arrête de cracher la fumée et vous ouvrez toutes les fenêtres de l’appartement. Le petit n’en avait ouvert qu’une, pris de panique, ne sachant comment stopper la machine, il s’était réfugié dans une autre pièce de l’appartement. Vous rassurez l’enfant. Vous appelez son père par téléphone. La fumée se dissipe dans l’appartement grâce aux courants d’air générés par l’ouverture de toutes les fenêtres. Vous criez par l’une d’entre elles à vos voisins réunis en bas de l’immeuble que la situation était maitrisée et que les pompiers appelés par principe de précaution arrivent. L’alarme incendie s’éteint.  Vous remontez avec le petit chez vous pour terminer d’éplucher les carottes avec lui, en attendant son papa.

Analyse de la situation : dans ce cas, pour vous, avec des lobes frontaux de gestionnaire de crise, conscients des paramètres faisant qu’on reconnait un incendie, la perception de l’alarme incendie n’a pas eu le même effet sur votre cerveau que pour celui du commun des mortels. Pourquoi ? Car la menace a paru légères et vos lobes frontaux de votre cerveau ont pris le pas sur l'amygdale. Vous avez donc géré la situation de manière rationnelle et non en mode panique. L’amygdale n’a pas détourné votre rationalité.

 

Enquêtez !

De nombreuses infractions ont été commises par la presse mainstream au regard de la Charte de déontologie de Munich ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes. Le sensationnel, dont le narratif permanent de la mort et de la culpabilisation, crée des troubles à l’ordre psychique de bien des citoyens français.

Ces troubles deviennent de plus en plus inquiétants chez nos jeunes. « Covid-19 : la santé psychique des jeunes fortement impactée par la pandémie, alerte SOS Amitié » titrait LCI le 09 septembre 2021.

« Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.  Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste » rappelle la Charte de Munich.

En Angleterre, "L’utilisation de la peur pour contrôler le comportement lors de la crise du Covid était « totalitaire », reconnaissent les scientifiques au Royaume-Uni !" titrait le magazine Nexus le 20 mai 2021.

Et en France ???

A l’article 121-3 du Code Pénal, le citoyen doit se comparer à ceux qui l'accusent. Il doit comparer ses propres manquements à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement à ceux de ses accusateurs.

Le citoyen est-il responsable de la création (naturelle ou non) du virus ?

Le citoyen était-il en responsabilité de commander assez de masques pour la population française ? etc…

Le citoyen doit apprendre à enquêter, comme un policier intègre ou un journaliste respectant la charte de Munich. Cela entrainera ses lobes frontaux à ne plus se faire systématiquement hackés par le mode panique de son amygdale.

Certains cabinets de conseil en stratégie utilisent cette partie du cerveau du citoyen à des fins bien étranges…

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