Petite réflexion sur la liberté
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Petite réflexion sur la liberté
« la liberté d’autrui commence là où s’arrête celle des autres »
Il est difficile d’attribuer cet adage à un auteur en particulier tellement il fut employé, interprété, transformé et remanié au fil du temps.
Est-ce à Isaiah Berlin (1909-1997) ce philosophe politique et historien Russo-britannique ?
Ou est-ce John Stuart Mill (1806 – 1873) un autre penseur britannique ?
La liberté de l’individu doit être ainsi bornée : il ne doit pas se rendre nuisible aux autres (1860).
On la retrouve aussi dans le journal démocratique de l’Hérault, « La Liberté » du 14 décembre 1869
« Il est bon qu’on le sache, la liberté des uns finit où commence celle des autres »
Ou encore est-ce une libre interprétation de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 ?
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Liberté, liberté chérie !!! (Paul Éluard 1942)
Cela vient aussi du sixième couplet de La Marseillaise, l'hymne national français
L’être humain est truffé de paradoxes et de contradictions, il veut être libre, citoyen du monde, mais comme il a besoin des autres, il doit vivre en société, mais pour vivre en société, il faut des règles et qui établit ces règles ?
La société à laquelle il appartient.
En réalité, il brime lui-même sa liberté pour pouvoir vivre avec les autres.
D’où ce vieil adage :
« La liberté d’autrui commence là où s’arrête celle des autres »
L’égocentrisme naturel le pousse à poursuivre ses propres intérêts, mais cela le mène à composer avec la présence et la collaboration des autres pour le défendre.
Comme le disait si bien Kant, dans l’interprétation de sa parabole sur l’arbre et la forêt :
« Un arbre isolé au milieu de nulle part sera chétif, torturé par le vent alors que ceux de la forêt, contraints de s’élever pour avoir leur part de lumière, seront bien droits, hauts et forts. »
Alors que cette tendance entraîne chez lui une résistance naturelle aux intrusions d’autrui dans ses décisions, paradoxalement c’est de la concurrence des individualismes que les aptitudes se développent et c’est aussi par ce biais que se développent les valeurs, l’éducation, les droits, les devoirs et a tiré l’homme de l’état primitif vers la civilisation.
Mais cette notion de liberté, qui n’est pas perçue de la même façon par tous, engendre inévitablement des conflits. Si la liberté de l’un menace celle des autres, là nous tombons dans un rapport de force qui menace le concept même de liberté.
Les états, par leur propension impérialiste, manifestent souvent la poursuite de leurs intérêts par une guerre dévastatrice, tout en continuant d’entretenir des relations commerciales avec les autres.
Ne devraient-ils pas canaliser leur détermination vers la tolérance, l’épanouissement et l’éducation de leurs concitoyens ? C’est par cette même tolérance que nous pourrons faire cohabiter nos libertés et aspirer à un monde meilleur.
Le libéralisme constitue le point de départ de la coexistence des libertés. Effectivement, une plus grande liberté accordée à ses sujets favorise le développement des facultés en utilisant au maximum la compétition des individus.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits,
du premier article de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Liberté, égalité, fraternité devise de la république française
Charte des droits et Liberté du Canada
Unité et droit et liberté devise allemande
La liberté ou la mort devise grecque
Liberté devise du Guatemala
Curieusement la Russie, la Chine et la Lybie n’ont aucune devise…
Bernard Ducosson il y a 11 mois
Ce n'est pas la longueur que j'ai estimée mais la qualité !
Eric Raissac il y a 11 mois
j'avais compris, mais c'est mon humilité qui a répondu, je me considère comme un écrivain-philosophe amateur.
Il est court mais il m'a demandé plus de travail de recherche que le plus long qui lui est sorti du cœur.
Bernard Ducosson il y a 11 mois
Erreur, une GRANDE réflexion sur la Liberté !
Eric Raissac il y a 11 mois
Je confirme que c'est une petite parce que j'en avais écrit une autre cinq fois plus longue, peut-être la publierais-je un jour...
Merci pour ton appréciation.