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Enfance

Enfance

Publié le 19 sept. 2024 Mis à jour le 19 sept. 2024 Poésie et chanson
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Enfance

Tout commence par quelques mots murmurés
Des mots "doux" pas assez crus pour te faire tiquer
Mais qui l'air de rien t'écorchent et te font douter
Jour après jour de qui tu es en réalité
Parfois les mots deviennent des coups et peuvent tout autant blesser
Des rumeurs aux teneurs dont tu ne connais les instigateurs
Parfois les mots, les maux,les photos se répandent comme araignées
Sur la toile que constitue l'écran bleuté
Répendu par des visages dont tu ne connais l'identité
Ami? Ennemi? Racontant de fausse vérité
Se moquant ouvertement de tes défauts, de ton sujet
Qui te donnent juste envie de renfermer, de t'isoler
De plus y retourner, de t'enterrer pour plus les recroiser
Quand t'es perdu, t'es paumé, au fond du trou t'es arrivé
Ton cœur en miette, ton corps brisé, ta foi en toi piétiné
Juste des sourires qui te regardant plein de larmes et de pitié
Voir si ils n'ont pas aussi décidé de te réduire a gravier
Quand le poison a remplacé ton sang
Qui goutte a goutte est tombé sur le marbre blanc
Quand le silence t'a pris tes mots et ton rire
Qui ont disparu au profits des pensées incapable de partir
Petit agneau devenu un bouc émissaire
Salit, martyrisé, roulé dans la poussière
Pour un corps que tu n'as pas choisi
Qui fait tache comme une mite au milieu des grains de riz
Pour des yeux trop blanc qui ne vois que du noir
Pour vouloir apprendre, et apprendre a savoir
Pour une taille, un visage, une façon de s'habiller
Pour un genre, trop de coeur, une façon de parler
Détruit avant 10 ans sans pouvoir réagir
Accusant des mots dont tu ne sais pas ce qu'il veulent dire
Pensant que ça va un jour changer grâce à un preux chevalier
Qui te sauvera un jour de ta dure réalité
Quand mille fois tu as pensé a en finir
De t'ouvrir le corps une dernière fois avant de devenir
L'ombre d'une ombre destiné a dépérir
Sans savoir quels doux dernier mots écrire
Peut être un jour d'un bâtiment te jeter
Pour savoir ce que ça fait que d'apprendre a voler
En espérant que pour une fois personne ne vienne te rattraper
Pour qu'au réveil a l'hôpital t'ai juste envie de pleurer
Quand la dame en bleu te dit que tout vas bien se passer
Que la faucheuse t'a effleuré mais t'a pas embrassé
Alors que tu vas devoir faire semblant de toujours t'accrocher
Pendant que tu réfléchis patiemment à y retourner
Et sans parler des gens qui se sont pendu volontairement
Des enfants qu'on bouffé les pillule savant ce qu'ils font pertinemment
Tu gardes ton masque en espérant que ni tes amis ni tes parents
Découvres la supercherie quand tu souris de toutes tes dents
Pendant que les monstres d'apparence humaine te decarcasse
Recouvre ton âme de suie et de crasse
Comme des chiens de chasse poursuivant jusqu'à épuisement
La belette, le renard au pelage roux ardent
A une époque où même les enfants n'ont plus d'innocence
Espèrent chaque jour du lendemain de la clémence
Dans un lieu sencé t'élever, te protéger
Mais a la place ferme les yeux sans aucun regret
Pourtant les tiens subsistent au dernier moment
Si j'avais fait ça, en serait il autrement
Pourquoi laisser mes proches quand je ne suis pas en tort
Pourquoi lui n'est pas punis quand je suis comme mort
Et même si tu grandis en t'éloignant encore d'eux
Les cicatrices sur ton coeur marques les coups douloureux
Les souvenirs, les cauchemars, qui te réveillent dans le noir
Te poursuive chaques soir jusqu'à ce que tu finisse par y croire
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