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Image : illustration réalisée par mes propres soins
De : ce fou furieux, ce sombre insensé
qui, selon tes dires, ne caresse qu’après avoir blessé ou cassé.
Car tu m'as supporté trop longtemps, car je suis le Mauvais, je vais noircir tes jours
avec mes nuits !
Sais-tu ce que peut cette main généreuse t’offrir de magnifique ? Une dette de
douleurs.
Pourras-tu faire le même choix que le mien, entre les cris ou les pleurs ? L’exil, les fers, la mort et l’effroi qui m’environnent sont là ton collier d’or,
là ta belle couronne.
Toi, paisible et croissant comme une fleur dans l’ombre. Moi, heurté de tes ronces, dans l’orage
aux écueils sans nombre ; qui dirait que nos sorts suivent la même voie ? Tu n’as rien d’une
Mer tranquille, aux vagues minimes.
Tu es le torrent dissimulé,
des mensonges et joies éphémères, rien n’est naturel.
Tout n’est qu’équation, et je suis ton reflet de pénombre et d’affliction.
Mais une voix me dit : marche ! et l’abîme est profond ; de flamme ou de sang, je le vois
rouge au fond !
Cependant, à l’entour de ma course farouche, tout se brise et se meurt,
tout s'effondre pour se reconstruire des erreurs dont on était les victimes.
Mais c’est si bon et si joli,
une bâtisse dans laquelle nous n'existe plus.
Cordialement.

