Takka
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Takka
Quand la fatigue
Prend le dessus,
Toi tu navigues
À vue.
Tous tes repères
Alors s’effacent,
Et tu te terres,
Te tasses.
Tout l’inconfort
De tes contraintes
Étouffe ton corps,
L’éreinte.
Le moindre obstacle
Prend l’apparence
D’une débâcle
Intense.
Tu te dis :
T’as qu’à jeter l’écran
Pour changer de courant.
T’as qu’à prendre un tournant
Plutôt que tes calmants.
Quand tu t’agrippes
À ta chaloupe
Le vent dissipe
Tes doutes
Sous la puissance
D’une centième vague,
Tu surfes, tu tangues,
Tu cales.
Puis la tristesse
Noie ton regard,
Au moindre zef,
Tu pars.
Pendant ces heures
Où tu t’enfuis,
Elle te fait peur,
Ta vie.
Tu te dis :
T’as qu’à jeter l’écran
Pour changer de courant.
T’as qu’à prendre un tournant
Plutôt que tes calmants.
Quand la nuit d’encre
Vient te chercher
Le naufrage hante
Les quais.
Même l’horizon
Qui t’engloutit
Devient prison
D’oubli.
Plus aucun souffle
Dans tes voiles.
Quand tu souffres,
Tout débarque.
C’est plus qu’assez,
C’est déjà trop,
Tu es lassée
Des mots.
Tu te dis :
T’as qu’à jeter l’écran
Pour changer de courant.
T’as qu’à prendre un tournant
Plutôt que tes calmants.
T’as qu’à jeter l’écran
Pour changer de courant.
T’as qu’à prendre un tournant
Plutôt que tes calmants.
Takka parce que t’es cap.