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Poésie
Mon édifice brinquebalant

Mon édifice brinquebalant

Publié le 2 juin 2025 Mis à jour le 2 juin 2025 Poésie et chanson
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Poésie

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Mon édifice brinquebalant

Aussi éblouissante qu’une page blanche au soleil d’été,

Ma rétine brûlée à la blancheur de ton absence.

 

Tu t’es éteint en soufflant ta bougie

Parmi les feuilles d’automne envolées au vent,

Ta complainte a disparu dans la nuit.

 

Tu es partie sans que je puisse tenir ta main

Sans un baiser sur ton front, sans un mot pour demain.


 

Tu es partie

Et depuis, je n’ai vécu que dans le nuit.

De nuit doucereuse, à la lueur d’automne

Nous sommes entrée dans un hiver sombre, froid, impénétrable.

 

Voilà l’hiver.

 

Mon édifice brinquebalant

S’est mué en une grande paresse.


J’ai veillé sur un monde disparu au lieu de te faire vivre demain.

 

Ton absence suivie de grands silences

J’ai entendue abasourdie le cri

Des mots qui ne sortent plus.

 

Voilà des mois que

 

Mon édifice brinquebalant

Laisse par les trop fins murs

Entendre la complainte du vent.

 

Mon édifice brinquebalant

Est lézardés d’immenses fissures

Colmaté par des pleurs silencieux.

 

Voilà le printemps.

 

Mon édifice brinquebalant

Péniblement

De ton absence,

se relève doucement.

 

Mon édifice brinquebalant

Cahin caha

Gravit de nouveau les escaliers

Clopin clopant

Il se remémore,

La cadence de tes pas battant la mesure

Comme un métronome.

 

Mon édifice brinquebalant

Comme ci, comme ça

Suit sur le sable mouillé

Parmi les posidonies échoués

Le souvenir indissoluble de tes pas.

 

Balloté par les vagues, respirant le grand vent,

Ton écho a mis du temps à résonner

Mais désormais, je t’entends.

J’entends ta voix susurrer à mon oreille comme le coquillage

Les doux sons de la mer.

 

J’ai compris que si l’on ne peut remonter le temps,

Ton souvenir ne devait s’évanouir dans l’air.

 

Et le moi enfant qui jouait à construire des châteaux de sable avec toi

A fouillé à pleine main dans le sable d'hiver

A la recherche des pointillés que tu m'avais laissé hier,

Comme des constellations à construire pour demain.


Et j’irai demain faire briller le ciel

Réveiller d’un si grand sommeil,

Les étoiles qui dorment seules.


On les reliera entre elles

Faire des étoiles solitaire

De grandes constellations


Mon édifice brinquebalant

Cabossé, Avance sur cette route illuminée

Jusqu’à ce qu’un jour nos lignes, se rejoignent à la croisée de l’horizon.

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