

Lettre à l’agnostique que je suis
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Lettre à l’agnostique que je suis
Ô toi, ego quoque, mon semblable intérieur,
toi qui marches à pas feutrés au bord du visible,
toi qui doutes sans renier, qui espères sans serment...
Je t’écris depuis ce lieu sans carte ni boussole,
où l’ombre et la lumière pactisent en silence.
De la mère à la mort, il est une heure pour chacun, toujours,
où l’on suspend ses armes et ses dogmes,
où l’on consent, dans le secret du cœur, à une renaissance lente,
un retournement discret — metanoïa qui palpite sous l’os.
Un instant où l’on interroge non pour posséder, mais pour habiter,
où l’on renaît, goutte à goutte,
soif sans rive, parole suspendue entre deux infinis.
J’écris pour toi, veilleur fatigué d’attendre,
pour te rappeler que l’absence est prière,
que le doute, s’il est humble, devient


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