La différence
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La différence
Sans retenue, j’me mets à nu, te dévoile mes revers
Amour collant telle la résine, révélateur de mes failles
Ton liquide visqueux s’écoule, sur mon tronc à découvert
Comme une feuille se déchire, tu tires, aïe, tu me tirailles !
Je me soumets à tes désirs le temps d’un plaisir éphémère
Je suis l’écart, tu es l’enfer, je me soustrais face à ta force
Tu te retires encore, jusqu’au prochain anniversaire
Tu reviens feu, je deviens air, et je m’écharde à ton écorce
Tu prends ta hache, tu m’assommes. Je rêve qu’enfin tu m’assumes
Tempête en tête, le moral chute, et mon âme se nervure
Vides sont mes vœux de désespoir, quand mes pétales volent vers toi
Et l’espoir bourgeonne encore, un nouveau cycle pour ton bois
Alors je rêve que tu m’enlèves, et je désire que tu t’élèves
J’veux tes racines, tes branches, ta cime, tes gourmands, ta sève
Retiens tes flèches empoisonnées à cette essence d’indifférence
Ôte ce manque qui me torture, accepte-la, ma déférence
Dorénavant souffle un vent chaud, sois Sirocco si tu l’oses,
Enduis d’argile la nécrose de ce rameau qui s’ecchymose
Si je suis l’arbre caché dans ta forêt de relations
Tu n’es pas moins que le résultat de ma soustraction