Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Demain, tu plongeras dans les golfes d'été

Demain, tu plongeras dans les golfes d'été

Publié le 15 janv. 2025 Mis à jour le 15 janv. 2025 Poésie et chanson
time 1 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 8 lectures
1
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Demain, tu plongeras dans les golfes d'été

Demain, tu plongeras dans les golfes d’été, comme les plumes blanches qui tremblent aux longs éléments de vanités qui flottent. Saute, et sens ta liberté s’écraser sur les flaques profondes. Dis aux amoureux des blagues fécondes quand l’or des bagues ternira leurs yeux inassouvis.

Regarde en haut quand tu sauteras. Le ciel se teindra du ce turquoise des faïences marocaines où je suis né.

Abêtis-toi de temps en temps, et fait plier la rose qui démange. Joue beaucoup, trop, jusqu’à confondre ton doigt sur le sable scabreux de tes cheveux grassement oubliés sous un shampoing d’agrume. Sois la pluie qui caresse les corps blancs, descend de ta cordée. Puis nourris cette aube que tu sens poindre au fond de ton ventre. Demain tu vomiras des soleils brûlants dans un large sourire.

Tu as l’estomac tout bleu à force de tomber dans ses vastes yeux rieurs. Ça grince plus fort que l’ébène sous la porte qui mène aux souvenirs. Ferme. N’ouvre surtout pas. Laisse couler le robinet qui t’inonde. Quand la peau flasque des baignades aura la lueur de ta vieillesse, tu flotteras au-dessus des sols de mousse, tu nageras comme une étoile dans une eau douce.

Meurs, vite. Avant que la vie ne te commence. C’en serait trop pour toi qui n’était pas né hier dans cette longue pluie dernière.

Le ciel a déchiré rageusement le coton du nuage pour y bâiller paresseusement une lumière évidente.

Regarde-la. Profite des jours où t’es donné la gloire de pavaner ton coeur au devant de la scène, loin des terres battues par l’ennui, ce vieil ami de l’abat-jour et de la nuit.

Disperse-toi. L’important n’est pas de vivre le mieux, mais de vivre très souvent. Quand tu auras tracé ta croix sur le bonheur paisible et sourd du retraité aux entourages, tu comprendras.

lecture 8 lectures
thumb 0 commentaire
1
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Poésie et chanson
La rue m’appelle
La rue m’appelle

La rue m'appelle, j'entends ses rires, ses cris, ses larmes. Elle m'int...

Oren Le Conteur
1 min
Fenêtre à barreaux
Fenêtre à barreaux

Fenêtre à barreauxDe mon bureau, je contemple le rebord de ma fenêtre, ou repose mes plantes et mes bottin...

Mademoiselle Rose
1 min
Bleu suicide
Bleu suicide

Un suicide bleu Une coulée d'aigues-marineParsemée de pierres Perlées de bruinesGisai...

Maxence Cadoce
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey