Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
avatar
Rupture ; Comparse en éclat

Rupture ; Comparse en éclat

Publié le 31 mars 2025 Mis à jour le 11 avr. 2025 Poésie et chanson
time 1 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 103 lectures
1
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 2 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Rupture ; Comparse en éclat

"Identité"

Illustration réalisée par mes propres soins


Qui es-tu ?

Je suis l’ombre de ton passé.

Sans contours, sans bordures et sans frontières, je n’ai fait qu’accepter les cendres métamorphosées qu’on m’a proposées.


Qui étais-tu, quand tous les oiseaux chantaient avant que tout fonde dans le magma ?

J’étais l’insouciance, vivant dans le bonheur des jeux à la poupée. Une maison en murs boisés, fins, constituait mon palais. Avec une simple compagnie ; ma pensée fugitive qui accompagnait mes mirages colorés.


Puis un jour, tous sont arrivés.

En grondements caverneux les bourrasques ont décimés ma cabane, et la lave s’y est infiltrée.

Brûlée. Au troisième degré. Mon corps entier, sidéré par les rougeurs saignant à vifs, ma gorge se serrait comme si elle ne pouvait plus supporter cette purée que je respirais. Puis, trop subitement, les coups de mastodontes ont déferlé sur nous, avec son fond de cris perçant les armures que l'on avait créé.


Tu sais bien à quoi je fais allusion, mais rien ne pourra jamais retrouver ce que l’on a perdu ce jour-là.

Siffle les émotions dans les oreilles, ces mélodies infâmes qui ne pourront jamais masquer le tonnerre,

et ses éruptions de violences qui donnent le vertige maladif ;

mais nous devrons nous en contenter.


Mais alors, qui je suis ?

Un oiseau dont les ailes ont été réduites en poussières peut-être. Un seul être à part entière, dont la mémoire qui par cette réalité d’antan nous est rendue brisée en mille éclats de roches, viendrait parfaire un portrait de l’enfer (difficilement tolérable).

Tu vivais depuis, et tu vivras ainsi, à jamais, en esclave de la nature chaotique de tes ancêtres.

En schémas de pensées, en fleuves irréprochablement figés dans cet instant que mère nature nous a imposé. C’est à toi, de rendre gloire à ce fleuve bitume en le transformant en torrent de vie.


Alors fracture-toi. Encore, et encore. Divise-les, nos pensées, nos peurs, nos émotions.

Multiplie tes expériences et tes définitions, jusqu’à ce qu’un jour peut-être, nous retrouvions cette cabane qui fêtait notre union.

lecture 103 lectures
thumb 0 commentaire
1
réaction

Commentaire (0)

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter Se connecter

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Poésie et chanson
Sèvressence
Sèvressence

Quand l'or du jour s'efface, au creux des transparences, je sens, dans le reflux, battre une souvenance.

Juliette Norel
1 min
QUELLE VIE
QUELLE VIE

QUELLE VIE. J’prends des notes.J’viens d’me r’trouver c’est pas pour me reperdre.La première étape pour change...

Verligne
1 min
Le couloir
Le couloir

Je voudrais emprunter ce couloirMais cela me terrifieIl y fait bien trop noirMe conduirait-il vers l’in...

Yvon Stein
1 min
Fluvessence
Fluvessence

Le vent d’été serpente, effleure le grain vivantMa robe s’...

Juliette Norel
1 min
Clair-obscur
Clair-obscur

Devant l’océan de toutes nos peurs,Cet océan composé de nos pleurs,Les vagues, raides, bruissent dans l’ombre,...

Vorkenox
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey