

La valse des fous
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La valse des fous
Il y en a qui te tournent pas mal autour,
Te repèrent, te guettent, te reniflent
De loin, dans l’ombre ou perchés comme des vautours,
Ça grimace, ça sourit, ça boit, ça s’empiffre.
Ils pensent qu’ils t’ont dans leur poche,
Te projette, à leur merci, petite victime imaginaire
Car de loin tu sembles frêle, gentille et proche,
Ça s’enflamme, ça se prend au sérieux, ça se donne des airs.
Toi, tu aimes, tu respires, papillonnes, te nourris,
De ce que le monde a de bon à offrir, de meilleur,
Quel que soit le passé, tu l’as dit : on oublie, on sourit,
Effrayant parfois, l’inconnu t’apporte encore du bonheur.
Toi tu t’en fiches des pessimistes, des idéalistes,
Ce qui se présente à toi, tu l’acceptes, tu l’embrasses,
A pleine bouche, entière, car rien ne réussit aux


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