

Age d'automne
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Age d'automne
Elle est assise sur la terrasse,
Observant les nuages qui passent.
Le vent soulève les feuilles mortes.
Mais qu’importe.
Ses yeux se plissent sous le soleil
Qui rend ses joues couleur vermeil.
L’automne vient toquer à sa porte.
Mais qu’importe.
Les chênes ont pris un air penché
À force d’être caressés
Par le vent d’ouest qui s’acharne.
Mais qu’importe.
Son dos s’est un peu arrondi,
Voûté au fil des décennies.
Ses veines ont pris des teintes de parme.
Mais qu’importe.
Quand elle ouvre une de ses armoires
Un parfum de lavande s’échappe,
Tout comme le cèdre dans les tiroirs.
Mais qu’importe.
Dans ses cheveux, des fils d’argent,
Les rides au coin de son regard,
Trahissent l’égrainement du temps.
Mais qu’importe.
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