Parole d'écrivain
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Parole d'écrivain
Image provenant de Pixabay.com de l'auteur Ghinzo
Cette histoire, qui provient elle aussi d'un défi, celui de placer les mots Transcendance – Huître – Poney, et finalement parti sur une pensée du métier d'écrivain. Même si cela reste une pure fiction, une part de vraie peut en être tirée.
Comment peut-on me reprocher de ne pas être dans la phase de transcendance dans mes œuvres ? Que faut-il faire pour vous satisfaire, vous, lecteurs ? Quel miracle attendez-vous pour que vous remarquiez le travail acharné, mais malgré cela toujours aussi passionné de nos écrits ? Que faut-il prouver ? Que le talent n’est pas dû au hasard ? Vous le savez bien que c’est faux. Écrivain est un métier, comme un autre. Il se pratique. Il se bonifie avec l’expérience. Nous avons, tout comme tout autre, nos pages d’erreurs, nos manques d’inspirations, nos besoins de repos.
Un écrivain ne naît pas la pipe à bouche avec un chat à poil long sur ses genoux, capable d’écrire des pages entières de récits sur n’importe quel sujet, tout en sirotant une huître par ci par là. S’ils en existent, je suis ravi pour eux et n’en serais point jaloux pour autant. Je n’ai pas connu cette enfance où un anniversaire se soldait par l’acquisition d’un poney, que j’aurais appelé Pmu. Mais je n’en souffre pas, je vous l’assure. J’ai eu d’autre douleur bien plus vive et difficile à supporter que cela. Mais vous savez quoi ? C’est ce qui fait la force de mes écrits. Ce qui peut les rendre poignants. Car ma force de caractère, mon ouverture d’esprit se retrouve dans mes textes.
Et… c’est en continuant ainsi que, jour après jour, je pourrais vous fournir des récits de plus en plus riches, plus palpitants, plus immersifs. Ce jour-là, j’espère vous voir me dire « Vous êtes dans l’âge de transcendance ».