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L'appel de l'extérieur

L'appel de l'extérieur

Publié le 10 juil. 2021 Mis à jour le 30 juil. 2021 Gastronomie
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L'appel de l'extérieur

Ce soir, j'étais chez moi comme à mon habitude quand j'ai soudain ressenti l'appel de l'extérieur. Vous le connaissez cet appel ? Cette envie de juste marcher sans but, se laissant entraîner dans telle rue ou dans celle ci ? Observant des enfants jouer dans la rue, une corneille s'envoler d'un toit, montant une des plus belles rues de saverne avec vue sur le château du Haut barr, m'obligeant à marcher la tête haute, les yeux rivés en l'air. L'intuition me fait bifurquer à droite, je passe à côté d'un banc sous des arbres odorants qui m'attire, mais je continue. Sur la gauche, un restaurant éclairé par de jolis lampadaires et une terrasse avec des clients se réglant d'un bon plat, me fait remarquer que je n'y ai pas encore mangé, je me promets d'y aller pour y passer une belle soirée en tête à tête, un soir d'été, à écouter les grillons chanter dans la nuit, bien repu, et parlant encore bien après la fin du dessert. Je lève ma tête, je suis à hauteur du parc, cette fois ci mes pieds pivotent d'1/4 de tour vers la gauche, traversent la route pour m'y rendre. Je m'installe sur la balançoire et commence à mettre mes jambes en mouvement d'avant en arrière. La sensation du balancement me fait immédiatement du bien, comme si le simple fait de ne pas avoir les pieds au sol me faisait décoller de mon quotidien. Je lâche ma tête en arrière en même temps, mes bras et mes jambes tendus, me laissant entraîner sans plus agir. Je recommence à plusieurs reprises, je ne m'arrête plus, mes cheveux flottent dans l'air. Je stoppe. Je regarde le siège à ma droite et m'imagine qu'il est occupé par mon amoureux, avec qui je serais en train de vivre un de ces moments des plus romantiques, avec les lumières de la ville qui s'illuminent au loin, seuls au monde sur notre butte. Des gens qui arrivent dans le parc me sortent de mes rêveries et je m'éloigne, rejoignant ma rue et pas à pas mon appartement, avec la musique de Keane dans la tête, et un sentiment de nostalgie du temps passé, le souvenir d'après un bon restau, la peau du ventre bien tendu, avec des restes d'alcool dans le sang qui nous fait rire aux éclats sous la lune et nous rend encore plus amoureux. Un sanglot remonte tout d'un coup, que j'étouffe ni une ni deux. C'est comme si ces sentiments remontaient à si loin, enfouis si profond en moi, et pourtant je sais que c'est encore là, prêt à remonter et à exploser. J'attends sur ma terrasse dans la nuit qui s'installe, laissant tout doucement apparaître son scintillement étoilé, en compagnie d'une luciole, le cœur lourd de me dire que je ne ressentirais peut être plus jamais ce bonheur infini, ce si beau sentiment qu'on nomme l'Amour. 

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