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Et toujours, il reste l'espoir pour demain

Et toujours, il reste l'espoir pour demain

Publié le 30 avr. 2020 Mis à jour le 29 sept. 2020 Environnement
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Et toujours, il reste l'espoir pour demain

Figurez-vous qu'il m'est arrivé une chose incroyable : ma créativité est revenue d'un coup d'un seul ! Toutes les barrières ont visiblement sauté en même temps tel un bouchon de champagne. Ploup ! Je peux à nouveau écrire et bidouiller ! Ouf ai-je envie de dire ! 

Je vais vous avouer un petit secret : la créativité est indispensable à mon équilibre de vie. Et sans elle, j'ai l'impression de me flétrir bien vite. Une figue toute sèche, voilà ce que j'avais l'impression d'être depuis plusieurs semaines. Ca avait commencé quelques temps avant le confinement, quand les informations ne parlaient plus que de ce fichu virus. L'inquiétude de ne pas savoir ce que cette menace représentait a commencé à contrarier mes idées. Et puis, l'angoisse que j'éprouvais, que j'éprouve, et que j'éprouverai encore tant que la tempête ne sera pas passée, pour ma famille, mes amies et amis, toutes celles et ceux qui comptent dans ma vie, a cristallisé mon esprit, m'a neutralisé. 

Cependant, il y a quelques jours de cela, comme par magie, j'ai senti un réveil, mon cerveau s'est remis à mouliner à plein régime, bouillonnnant d'idées qui étaient sûrement coincées et ne demandaient qu'à sortir. Mais comment ai-je fait ? Je pense que plusieurs facteurs sont liés : je me projette dans l'après crise. C'est très important que le cerveau ne subisse pas de pression trop forte provoquée par cette période anxyogène. Chacun peut vivre les choses différemment mais pour ma part, je fonctionne ainsi. Je fais de nouveaux projets, je visualise de belles images. Et puis, je continue à picorer à droite et à gauche dans les médias. Quel délice d'entendre le passionnant Fabrice Lucchini réciter la fable " Le corbeau et le renard" en verlan. En l'écoutant, cela m'a donné envie de revoir le film " Alceste à bicyclette". Délicieux.. Dès que je déconfinerai, je filerai à la médiathèque pour voir s'il est disponible. Et ce matin, j'ai écouté Laurent Gerra réinventer les Shadocks. Il imitait Piéplu qui racontait l'histoire des Sinocs. Quel moment extra !Dès le début du confinement, je n'avais toutefois pas lâché totalement l'univers de la création. Même si elle était en berne, je me rends compte maintenant que j'avais laissé une petite porte ouverte en clouant, peignant, réparant ...  Et puis, tout en reprogrammant mon cerveau, je lui ai indiqué qu'il faudra vivre probablement longtemps avec ce virus. 

Un jour ou l'autre, nous serons évidemment déconfinés. Viendra alors l'après crise . Le créateur de " Et tout le monde s'en fout " rebaptisé momentanément " Et tout le monde s'enferme" évoque très bien ce moment où il faudra revoir notre copie, tout comme d'autres personnalités de tous horizons l'ont fait ces derniers temps. Jane Goodall, Aurélien Barrau, Isabelle Autissier et tant d'autres appellent à une prise de conscience politique et citoyenne. Pour ma part, je doute du réveil politique. Alors qu'en pleine crise santaire, 45 députés appelaient à associer un plan écologique et social à celui de la relance économique, un vote négatif a balayé toute initiative en faveur de l'égalité sociale et du climat. Pourtant, j'avais espéré que ce vacillement  de notre quotidien, de notre économie fasse vaciller les certitudes. Finalement, j'en doute ... Il ne s'agit pas de prétendre devoir être " humble " pour le devenir. La meilleure gestion  à toute crise doit être l'attaque. Et malheureusement, la crise climatique n'est toujours pas prête d'être vue comme telle. C'est triste . Parce que des éléments du naturel disparaissent et continuent à disparaître, parce que nos erreurs passées et présentes - vues par les hommes, non pas comme des erreurs mais comme des éléments du progrès- coûteront chers, et je ne parle malheureusement pas d'économie, à nos générations futures. C'est triste aussi de savoir que ce qui arrive arrivera encore. Et cela parce que notre vanité nous empêche de voir qu'il faut stopper la machine pour ne pas finir écraser contre le mur. Alors si nos politiciens freinent des quatre sabots pour le faire, nous, citoyens, devont y contribuer pleinement par nos choix de consommateurs en premier lieu. Mais restons positifs, je crois à l'énergie créative en tout domaine. Ce sera le cas dans l'Environnement, soyons en sûrs.

Et si maintenant, vous alliez boire un thé (Marion, c'est une solution de repli en attendant le diabolo en terrasse ;) ) tout en écoutant un postcast des " 2030 Glorieuses". Cette émission a été mise en place par Julien Vidal , fondateur du mouvement " Ca commence par moi". Vous passerez un moment relaxant et inspirant en écoutant un invité qui apporte un plus au service d'une société plus juste. Celui-ci partira ensuite en 2030 avec Julien Vidal afin de décrire cette nouvelle société riche d'Humanité, de cohérence, de reconnexion avec la Nature dont nous avons tant besoin, et ce dès maintenant.

Je vous souhaite à tous un bon courage, et bientôt nous connaîtrons des jours meilleurs. 

Sophie COCARD 

 

 

 

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