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La vie est une spirale 🌀Ou comment je suis devenue ecoworkeuse

La vie est une spirale 🌀Ou comment je suis devenue ecoworkeuse

Publié le 4 déc. 2020 Mis à jour le 7 déc. 2020 Entrepreneuriat et start-up
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La vie est une spirale 🌀Ou comment je suis devenue ecoworkeuse

Avant de me concentrer sur mon projet actuel Slashers, je développais un autre projet : le Story Making Lab, un atelier de créations numériques, un espace hybride co-working - co-making - co-relaxing, un incubateur de talents destiné aux entrepreneurs et aux freelances des industries culturelles et créatives et du numérique. J’imaginais un espace offrant toutes les ressources pour libérer la créativité, s'entraider et donner vie aux projets de la communauté. 

L’idée de cet espace avait lui-même germé à l’issue de la troisième édition de learn do share Paris, un évènement annuel au croisement des nouvelles écritures et de l’innovation sociale, dont j’avais lancé l’édition Française, rapidement rejointe par un petit groupe d'humain.e.s inspiré.e.s par l'initiative. L'évènement était un bac à sable créatif et interdisciplinaire pour passer de l’inspiration à l’action, de l’idée au projet. Nous vivions 3 jours un peu hors du temps à nous immerger dans l'expérience : conférences, ateliers, exposition de créations numériques, lab d’innovation. 3 jours pour explorer les futurs et les mettre en récit.

Nous expérimentions le futur de la co-création en l’intégrant dans des discussions, des rencontres et des activités collaboratives, stimulant l’imagination de ceux qui y participaient. Et nous partagions sous différents formats ces expériences transformationnelles.

Les participants sollicitant des rencontres plus fréquentes, de nouvelles occasions de faire connaitre leurs projets et de trouver des collaborations, l’idée de transformer l'évènement en un lieu dédié apparut, nom de code : Story Making Lab. 

Dans mes démarches pour définir le concept du lieu et élaborer le business plan, je me suis rapidement questionnée sur la fragilité économique des espaces de co-working. L’arrivée concomitante d’acteurs majeurs en France comme Wework, le foisonnement de nouvelles offres, l’inflation des loyers Parisiens, le défi posé par le modèle de partage et de redistribution des ressources que j’avais en tête… Et probablement le manque d’envie de consacrer 100% de mon temps à la gestion d’un lieu, m'incitèrent à repenser le format.

La raison d’être du projet resterait, la forme devait encore évoluer. Ce qui n’était alors qu'un “Side Project”, l'outil pour favoriser les rencontres des coworkers in-situ devenait de plus en plus important. Le projet secondaire prenant le relais du principal, je creusais son pourquoi, son comment, l'intention se précisait. Plutôt que faciliter la rencontre de quelques dizaines de personnes, il s'agirait d'offrir un espace d’individuation facilitant le devenir soi, reconnectant l'humain à ses aspirations et au collectif, permettant à chacun.e de développer des collaborations respectueuses des singularités de l'autre dans des expériences de travail positives.

J'avais un motto : Empowering Talent and Teams 

Empowering Talent and Teams 

Mettre en capacité les individus et les organisations de créer un écosystème de travail positif - qui prenne soin des trois liens : à soi, aux autres et à la planète - en les réunissant autour de leur raison d’être.

Le quoi serait une plateforme pour accueillir un écosystème d’individus, de talents, de projets, de communautés, de récits, contribuant par leurs interactions à la construction d’un futur souhaitable - un territoire où fleuriraient des Zones d’Activités Positives -. La plateforme s'appelle Slashers, du nom de ces actifs qui cumulent les activités et révolutionnent le rapport au travail, préférant rester eux-mêmes plutôt que de se laisser enfermer dans une case, accueillant avec intégrité leur besoin de plénitude et de sens.

La vie est une spirale 🌀La spirale symbolise un mouvement circulaire qui se développe à partir d’un point d’origine et vers l'infini. Initiant un mouvement de création qui se renouvelle sans cesse, son évolution est à la fois circulaire et ascensionnelle. Mais son centre, son axe, demeure immuable et à l'origine de tout ce qui en émanera.

Je ne pouvais pas parler de l'écoworking sans parler de ce qui précédait. Comme disait Steve :

You can't connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. Steve Jobs

Et on y est dans mon futur !

L'été 2020 approche, j'avance dans les développements de Slashers, et je suis - comme une grande partie de l'humanité - plongée dans une profonde réflexion sur la vulnérabilité du monde, enfin de l'humain surtout, et le moment qui précède le retour à la normale - l'anormal ? - lorsque je tombe sur un article de Duc Ha Duong : L’écolieu urbain : oxymore ou utopie ?

Duc partage dans cet article sa réflexion autour du futur des lieux de travail, de sa vision d'un lieu qui aurait vocation à relier les personnes partageant des causes communes. L'article me parle : "perméabilité des usages, respect de l'humain, rêve partagé et causes communes, hybridation des flux et valorisation du non-marchand", une approche en permaculture humaine qui invite à la co-construction. Oui, tout me parle, et même les illustrations et les Gifs de la Creative Tribe !

J'ai déjà rencontré Duc, chez Offi (ses bureaux) et ailleurs, autour de thématiques sur le futur du travail ou de l'entrepreneuriat social. Je vois passer ses publications sur le groupe Facebook les 100 Barbares. Il m'apparaît alors évident de rejoindre cette utopie partagée à haute voix, et la tribu qui se reconnaît déjà dans l'idée. 

La Spirale est en mouvement ! Elle a mis sur mon chemin d'autres communautés inspirantes qui j'espère seront bientôt en interaction avec la tribu Ecoworking, formant ainsi un archipel d'iles reliées par des valeurs et forgeant des alliances au gré des projets communs.

La graine d'un Ecolieu urbain était plantée et allait rapidement germer. Un simple document en libre accès, partagé sur les réseaux sociaux, permit de recueillir intentions et promesses d'engagement de celles et ceux qui se reconnaissaient et voulaient en être. L'appel fut entendu et l'engouement immédiat. Chacun.e venait avec ses causes, ses rêves et ses besoins propres, mais tous et toutes se retrouvaient dans la raison d'être de l'Ecolieu et de la tribu Ecoworking ainsi définie :

un espace de permaculture humaine qui favorise l'épanouissement des individus et des communautés partageant les mêmes causes, unis autour d'une vision optimiste du travail de demain

Nous avons trouvé le local dont nous rêvions et nous l'avons perdu, le bail nous a été refusé. Une péripétie dans le projet qui nous a permis de questionner nos priorités. Comme la carte n'est pas le territoire, l'Ecolieu n'est pas la communauté Ecoworking. Nous avons réalisé que le projet était parti vite - trop vite - il aurait même poussé un peu hors-sol. Il était crucial de lui permettre de s'enraciner. La tribu d'Ecoworkers, réunie autour de sa raison d'être, là est l'essentiel !

Notre priorité s'est réaxée : permettre aux Ecoworkers de se reconnaître, s'entraider et s'épanouir. Si ça résonne pour vous, allez donc lire l'article de Duc "faites-vous partie de la tribu des écoworkers ?". Et c'est ainsi que nous avons imaginé une recette avec plein d'ingrédients dedans pour que la magie ait lieu, des ingrédients pas très secrets mais infaillibles : l'humain, l'entraide, la confiance, l'optimisme, le collectif, la joie. Et la potion magique sortie de notre chaudron, c'est un festival pour célébrer l'entraide entre les membres de la communauté : le PIFF acronyme pour Pay It Forward Festival. un évènement en ligne qui aura lieu en fin d'année 2021. 

En réalité, le Festival est la partie visible de l'Iceberg, l'évènement n'est qu'un prétexte pour stimuler, partager, co-créer la culture du Pay it Forward - en français : donner au suivant  - en continu au sein de la communauté.  Donner au suivant s’entend d’une action posée sans attente en retour. Le destinataire d'un acte de gentillesse ou de générosité va faire quelque chose pour quelqu'un d'autre plutôt que de « renvoyer l’ascenseur ». Et par effet boule de neige, peut se développer une chaine de générosité et d’entraide au sein d’une commuauté. 

Nous avons la conviction que le PIFF contribuera à resserer les liens entre les Ecoworkers et à inspirer encore plus d'interactions positives. Faire du bien, ça fait du bien !

On gagne sa vie avec ce que l’on reçoit, mais on la bâtit avec ce que l’on donne. - Winston Churchill 

Vous la voyez la spirale 🌀 tok, tok, tok, esprit Learn Do Share es-tu là :)

Let's celebrate 🎉

Magnifique nouvelle pour toute la communauté de l'écoworking, le Pay It Forward Festival, est l’un des 82 lauréats du Community Fund de la French Tech ! 
Merci à la French Tech pour leur confiance, à toute la communauté de l’écoworking pour leur énergie positive. On va grandir ensemble, venez nous rejoindre !

 REMERCIEMENTS :

Gratitude pour Duc qui a initié ce mouvement d’Ecoworking et qui par exemplarité et capillarité encourage chaque jour au développement de plus d’initiatives positives. Un très grand merci également à Pedro, qui m’accompagne sur Slashers au lieu d’aller danser la Salsa et qui par sa confiance m’aide à rester positive et persévérer.  #PIF.

 

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