Un jour sans fin : le combat d'une équipe qui se noie
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Un jour sans fin : le combat d'une équipe qui se noie
Je remerciais sincèrement l’ASE et les juges de mes enfants…
Mettant l’accent sur un système défaillant,
Et sur des décisions politiques que personne ne comprend.
Il est temps de parler des éducateurs de Sandro et Alban.
Tout n’est jamais tout noir ou tout blanc.
Vous devez le savoir à présent.
Remettons l'église au milieu du village des fous...
Faire la différence entre Eux, et Nous.
Ce foyer, une fosse à purin qui embauchait des incompétents et un pédocriminel dangereux,
N’était pas totalement véreuse… Encore heureux.
Ce sont ces éducateurs et les gens valeureux,
Que je tiens à différencier d’Eux,
Ceux qui prennent les décisions sans avoir jamais vu un gosse malheureux.
Je parle de “Rédouane et Seyma”, dans Cas sociaux.
En réalité, ils sont plus nombreux : on a dû en retirer
Question de budget 🙂 Je pense à la cheffe de service de ce merdier,
Et à quatre éducateurs qui ont fait la différence, au bas mot.
On a les éducatrices dévouées, qui considèrent ces gamins comme les leurs,
Les hommes bien, si peu nombreux, qui tentent de leur donner des valeurs.
Essaient de bien se comporter pour devenir leur exemple.
Challenge difficile... la violence est leur seul Temple.
La loi du plus fort prévaut dans cet environnement.
On oublie qu’ailleurs, chez les gens normaux, c’est autrement.
On oublie ce que sont des enfants heureux, ceux qui ne sont pas violés,
Ceux qui ne se scarifient pas, ceux qui sont choyés.
On a les professionnels compétents, bienveillants, ceux qui y croient.
Sinon, pourquoi, se lever le matin et affronter cet endroit ?
Je pense à la cheffe de service de ce foyer de l’enfer,
Qui n’arrivait pas à croire ce qu’elle voyait, tellement c’était l’horreur.
Déni… Elle s’est enfuie, sans un regard en arrière.
Les enfants me l’ont raconté… Elle pleurait, épuisée par des heures sup' et tout ce malheur.
Elle n’a même pas pu leur dire au revoir… trop d'émotion.
On devenait tous fous de violence, tous en mode survie… Comment fait-on ?
Protéger ces gamins, leur offrir une vraie vie, la dignité… N’était-ce pas notre intention ?
Ces institutions devaient faire mieux que nous, parents, qui avions failli à notre mission.
Donnons aussi la voix, à ces éducateurs qui serpillent…
Toute la journée, les canalisations qui lâchent, génération condamnée à vie.
Noyés dans la merde d'une fosse sceptique bien sale, la tête dans l’étron,
On tente de désinfecter avec une éponge et du PAIC Citron.
Nos enfants à nous, ils ne sont pas mignons et propres sur eux... Les manteaux ne ferment pas, fermeture éclair cassée ils ont des trous, les gamins ont des poux, des cicatrices... Et les joues pleines de terre. Ils puent. Et quand ils sourient... C'est pas bon pour vous... C'est plus dur de gagner leur respect... Mais quand on y arrive, on se sent millionnaires... nous les gueux, qui ramassons, dans nos petites cabanes en terre. Ceux là sont plus vendeurs... L'image a été générée par une IA, dans mon monde, ça n'existe pas...
Une matière fécale tartinée partout, vraiment peu ragoûtante,
Déposée par des politicards mutiques ou complices… pratiques dégoûtantes.
Qui génèreront, à terme, des générations détruites, perverses et démentes.
Comment on survit, quand enfant, on comprend qu’on est sur la mauvaise pente.
Né dans la mauvaise famille, et qu'en plus, certains professionnels profitent.
On en parle, de tous ceux qui ont ciblé les plus fragiles de tout le site ?
Prédateurs qui cherchent leur proie parmi les plus faibles, ceux qui n’ont rien.
Ceux qui ne sont personne… Oui, on n’est pas des gens biens…
Exit le citoyen tel qu’on l’entend… Mais on a des valeurs…
On appelle ça l’amour, ça vous dépasse et ça vous fait peur…
Difficile pour vous, d'comprendre le concept de bienveillance, de loyauté…
Quand on cache ou couvre la pédocriminalité.
Pour protéger ses petits intérêts…