L'Alberta en crise
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L'Alberta en crise
Un premier ministre écologique
En 2045, de nouvelles élections fédérales canadiennes poussent le parti écologique au pouvoir avec à sa tête un premier ministre plus tôt radicale. Le nouveau gouvernement doit gérer la troisième pandémie du siècle, le Covid-21 qui tue des milliers de victimes depuis l’hiver 2044. Cette catastrophe a plongé l’économie dans la pire récession depuis 2026.
Le premier ministre fait voter deux lois pour trouver de l’argent pour équilibrer le budget de la nation. La première est une taxe sur les méga-profits de compagnies pétrolières et la deuxième une hausse de l’impôt sur les sociétés de cette même industrie.
L’Alberta se la joue solo
En réaction, l’Alberta, le plus gros producteur de pétrole du pays, fait Sécession pour échapper à cette injustice fiscale et ainsi profiter de la manne financière de la production de pétrole sans laisser le moindre dollar canadien aux autres provinces du Canada (Ontario, Québec, etc). Il envahit la province voisine la Colombie-Britannique pour se désenclaver grâce à son accès à l’océan Pacifique.
Il réduit la livraison de pétroles à l’Ontario et au Québec.. Et pour compenser, il ouvre le nouveau pipeline Texas Stream 2 long de 4 000 km qui permet d‘exporter plus de pétrole vers le Sud des États-Unis.
Pierre GALLOUX