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Un dinosaure pour compagnie : partie 2

Un dinosaure pour compagnie : partie 2

Publié le 27 févr. 2023 Mis à jour le 27 févr. 2023 Culture
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Un dinosaure pour compagnie : partie 2

L'animalerie

Un animal pas comme les autres

Un magasin d’animaux de compagnie.

Chouette, les parents ont changé d’avis. Je vais avoir un animal de compagnie. Je vais avoir mon âne. On entre dans l’animalerie. J’étais toute contente. Je regarde partout. On fait le tour.

Il y avait des chiens, des chats, des souris blanches, des oiseaux, des lapins, des hamsters, des gerbilles, des cochons d’inde… bref tout ce qu’on s’attend à trouver dans une animalerie. Un vendeur vient vers nous et nous demande ce que l’on recherche.

« - Un âne, je veux un âne. ».

Le vendeur me regarde surpris. Et propose à mes parents un joli petit chien.

« - Mais non, moi, je veux un âne, un vrai. Pas un chien. Un âne. ».

Il nous propose chats, cochon d’inde, souris, tous les animaux présents. Mais moi, je veux mon âne. Mes parents m’expliquent qu’un âne dans une maison, ce n’est pas possible, ni même dans un jardin et que si je veux un animal de compagnie, il me faut choisir dans ce que le vendeur me propose.

Je suis toute triste. Un âne sinon rien. Je préfère ne rien avoir que d’avoir un animal de compagnie ordinaire. Je n’aime pas faire comme tout le monde. Alors le vendeur a une idée et nous demande d’attendre un instant.

Quelque minutes plus tard, il revient avec un petit animal.

" - Un bébé nous explique-t-il. Il va encore grandir, mais pas beaucoup. Il est herbivore, il pourra donc brouter l’herbe du jardin."

Je le trouve trop mignon. Il n’a pas de poil, quatre pattes, une queue et autour de la tête une toute petite collerette. La lèvre supérieure de sa bouche est un peu pointue, comme un début de corne. Et il a deux yeux, un sur chaque côté de sa tête.

Le vendeur nous explique que, comme il est différent des autres animaux domestiques, personne n’en veut.

« - Moi, je le veux, je l’aime déjà. C’est lui que je veux. ».

Je le prends des bras du vendeur et je vais vers la sortie. Mes parents restent bouche bée devant la chose que j’ai choisie. Le vendeur lui a l’air bien content de trouver quelqu’un à qui le vendre. Comme mes parents étaient partis cet après-midi dans l’idée d’acheter un animal de compagnie, ils ne pouvaient plus revenir en arrière.

Nous voilà donc sortis de l’animalerie avec mon nouvel ami. Il est trop mignon et je lui fais des tonnes de câlins. En arrivant à la maison, je lui fais visiter la maison. Il fait un bruit bizarre. Ce n’est pas un jappement comme les chiens, mais plutôt un barrissement comme un éléphanteau. C’est vrai que l’on ne sait pas exactement ce que l’on a adopté. Je l’emmène dehors dans le jardin. Il a peut-être faim. Et j’avais raison. Il se met à brouter l’herbe de bon cœur. Je passe le reste de l’après-midi à jouer avec mon nouvel ami à quatre pattes. Je l’appellerai Bari (à cause de son cri).

A suivre... Mercredi 1er Mars

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