Section proséïeLe texte qui suit n'est pas de la poésie, il lui manque une métrique. C'est de la proséïe. Au poète maudit
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Section proséïeLe texte qui suit n'est pas de la poésie, il lui manque une métrique. C'est de la proséïe. Au poète maudit
Arrimant la rime de ma déprime
Sur la carène des illusions perdues
Je dérivais, piètre fétu
Parmi les grumes d’amertumes
Que de vagues dépressions
Précipitaient en de vertigineux abîmes,
Quand un courant nommé fortune
Se gaussant de mes lacunes
Contre quelques histoires
M’habilla de sa gloire.
Que n’ai-je su alors
La valeur de mes trésors ?
Ignorant que j’étais
Qu’il n’est plus beau palais
Que la liberté
De la pauvreté !
Hypocrite poète
Aux rêves de vedette
Qui pisse sur les fleurs comme sur l’herbe,
Que jamais ne cessent tes flots de gerbe !
Et s’il t’arrivait lors d’une beuverie,
Qu’auprès de véritables amis
Tu aies à mon égard indulgence
N’en fait pas ta pitance
Auprès d’un éditeur
Au contrat compresseur.
Je ne sais si l’argent fait ou non le bonheur
Car du bonheur, chacun sa recette
Mais je sais que fortune tue poète
Alors mon ami, mon frère, mon rebelle
Garde toujours ceci en ta cervelle
Tant que tu as du mépris
Tu es toujours en vie,
Tant que tu as du mépris
Tu es toujours en vie…
Miguel Dey