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Toile de Blanche Breton, sans nom, 2020. Photo de wouam.
Extrait de mon semainier en date du samedi 07/05/2022:
Weekend, donc travail à la Détente, je n’ai pas écrit grand-chose depuis le 14 avril. Un texte pour Doudou et un autre pour les élections. C’est tout. Hier j’ai eu deux ou trois moments d’envie. Mais pas la force d’aller jusqu’au clavier. Je sens bien que la télé non pas me bouffe, mais me remplit artificiellement de plein d’infos utilisables uniquement dans le but dans lequel on me les donne. C’est limité et pas intéressant. Pourquoi autant d’attrait ? Les couleurs de l’écran…les couleurs attirent.
Attention, l’outil n’a rien de « maléfique »…je pourrais très bien ne pas l’allumer autant.
Je reprends l’écriture ici après mon petit relevé matinale, celui que j’assimile depuis quelques temps à « une pêche », sauf que comme je n’ai pas publié, je ne pêche que de l’info pour le moment. Ca fait peut être deux jours que toutes les infos ont une base pour moi. Je me dis à chaque fois qu’une info m’intéresse assez pour que je l’écoute « oui, mais non… », comme si je voyais ce qu’il y a de commun à chacune d’elle. Je sens que c’est ce « commun » que je veux travailler. Pourquoi une info « commune » à tous s’interprète aussi variablement, et de plus en plus radicalement opposément ?
En France les « grands partis », PS et LR, sont en train de disparaitre au profit de deux autres « monstres », quasiment identiques, si ce n’est leur radicalité.
Ce sont les mêmes infos, les mêmes personnes, mais plus radicales.
Je sens que « l’homme » suit beaucoup plus un schéma naturel qu’il ne veut bien le croire. Quelles que soient les « idées » qu’il ou qu’elle croit défendre. La radicalité comme…expression d’un mouvement naturel de « la violence » individuelle non-comprise vers l’agglomération des violences individuelles en « système » de croyance de groupe.
J’ai toujours senti qu’il serait nécessaire, au sens philosophique, qui ne peut ni ne pas être ni être autrement, de laisser passer ce mouvement. Pour que les individus qu’il resterait après aient le temps et l’espace nécessaire là aussi pour…construire.
Essayer de ralentir ce « radicalisme » reviendrait à essayer d’empêcher un tsunami avec une digue de sable. Et certains en ont bien conscience, mais font quand même la digue de sable. Vaudrait-il mieux laisser la nature faire ? Avons-nous bien le choix ?
La La honte prométhéenne, nous la vivons de plus en plus fort depuis Hiroshima ou l’invention de la roue et/ou de l’écriture. Je repense à cette phrase « dans cette terre ou reposent côte à côte Ophélie et Himmler ». C’est cela, la Terre, pour les Zhommes. Ceux qui croient, du verbe croire, qu’ils peuvent faire quelque chose pour contrôler la Nature, et surtout qui croient, du verbe croire, qu’ils Zont contrôlé la leu
"Le désespoir est une forme supérieure de la critique..." , oui mais non...j'ai la suite au bout des doigts...ou simplement une interprétation de plus. Ou une petite digue de sable à monter toute seule. Et quoi faire d'autre en attendant? Je le ferai bien en musique, mais je n'en possède aucune clef. Je ferai donc ce que je peux...ce sera déjà pas si mal, il pourrait même que j'en sois contente, un peu. Ca suffira, en tout cas pour wouam au moment de.