Paul Eluard disait que le hasard n’était qu’un rendez-vous. Une pensée à laquelle je souscris depuis longtemps. Tous nos pas nous conduisent là où l’on devait aller d’une façon ou d’une autre. C’est ainsi que je suis arrivé sur la plateforme Panodyssey, c’est ainsi que je l’ai désertée, c’est ainsi que j’y reviens fort d’une expérience d’ailleurs qui forge les envies de rester là où l’on est le mieux. 

Presque un an est passé loin de Panodyssey

Presque un an est passé. Un an à promener

Ma plume en des jardins plus ou moins agencés.

Un an pour quelques mots non-dits, non-lus, non-vus ;

Une inscription manquée sur un malentendu.

Et puis voici qu’un jour, un peu avant Noël,

Par le jeu de mots-clefs, d’alertes, de rappels,

Alexandre intervient, se fend d’un commentaire

Qui dissipe la brume afin d’y voir plus clair.

Sans être rabatteur, pédant, accusateur,

Il écrit sans ambages et parle avec son cœur.

Depuis, c’est un écho qui en boucle résonne ;

En mon for intérieur, comme une cloche sonne.

Aux arguments sincères, auxquels je suis sensible,

Je me sens peu à peu beaucoup moins inflexible.

De plus, à ses paroles il y a joint le geste,

Me renvoyant aux jours où j’écrivais en test,

Juste avant qu’il ne lance Panodyssey Pro ;

L’offre que j’aurais prise, sans l’imbroglio.

Dès lors, il se pourrait qu’au pied de mon sapin

Je dépose un paquet, un nouveau calepin

Titré : « Panodyssey Pro, mon nouveau rivage »,

Heureux tel un Ulysse au retour d’un voyage.

24 décembre 2023

Photo de Luca Bravo sur Unsplash