Le fou raisonnable et la belle inconnue
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Le fou raisonnable et la belle inconnue
- Prends garde, ta lanterne ne te protégera pas indéfiniment, ce n’est qu’illusion de penser que les êtres vivants peuvent être emprisonnés dans une boîte, dit l’un.
- Nous reconnaissons qu’il faut du courage pour s’élever au-dessus de la condition humaine afin de porter un regard nouveau sur ce monde en décrépitude, dit le second.
- À ta place je descendrais sur-le-champ par cette échelle, avant que la lune ne se lève, ce n’est pas nous qui porterons le fardeau de ta propre déchéance, tu es loin d’avoir les ailes d’un oiseau pour rejoindre la terre qui porte tes pas, dit un troisième.
- De grâce, lâche cet arsenal avant que ton ballon ne t’emporte en terres étrangères, dit le dernier.
Les ignares, ils ne comprenaient rien, il était hors de question de rater une pareille occasion et pour cause, ils ne pouvaient voir ce que j’avais le bonheur de voir.
Elle était là, devant moi, insouciante, frivole, sa fenêtre grande ouverte, se pavanant devant le miroir.
Belle comme un tableau de Johannes Vermeer, gracieuse comme une sculpture de Lorenzo Bartolini, dotée d’une poitrine généreuse, je la considérais avec une telle admiration que cela devait se voir sur mon visage et se remarquer ailleurs.
Cette intrigante était comme un éclair dans la nuit, sa silhouette, aux formes voluptueuses, transparaissait au travers d’un tissu diaphane et j’étais pareil à un papillon, attiré par la lumière, avec le sentiment que si elle l’avait voulu, j’aurais pu l’assurer des prodiges que mon imagination fertile produisait.
Mais, toute bonne chose ayant une fin, ayant reçu récemment des instructions secrètes, je ne devais lâcher la proie pour l’ombre, notre sort en dépendait et cette apparition, si ravissante soit elle, ne devait en aucun cas me dévier de ma trajectoire.
Je pris une photo, comme souvenir de guerre, la reverrais-je un jour ? Je ne connaissais rien d’elle.
Avant que la folie ne s’empare de mon esprit tourmenté, à regret, je tirais sur la corde et laissais le ballon s’éloigner, de cette créature céleste, il me fallait rejoindre le monde des humains et leur funeste destin.
Bernard Ducosson il y a 1 an
On a tous les deux raisons; la vie est belle !
Bernard Ducosson il y a 1 an
Autant ne pas se disputer pour des sujet de second ordre. Moi je tiens cette "vérité" de l'école et je m'y tiens car le mot prend un autre sens qu'un simple synonyme. Sur le net le sujet est partagé entre les "sachant" et les autres, genre : "La tradition veut qu'on emploie « deuxième » lorsque l'énumération peut aller au-delà de deux, et « second » lorsque l'énumération s'arrête à deux. Cette distinction n'est pas toujours observée et certains écrivent indifféremment « deuxième » ou « second »."
Mais je ne souviens pas si j'ai appris cette subtilité grammaticale en troisième ou en seconde. Si c'était en 3°, ce serait une première, non ?
Bien à toi
BD
Eric Raissac il y a 1 an
Salut Bernard,
En premier : J'ai trouvé la référence que tu cites si bien dans le site "Le projet Voltaire" ou ils précisent, et je cite "Ces deux mots, qui sont de parfaits synonymes, s’emploient indifféremment, avec la bénédiction de l’Académie française. "
En second : Je ne me sens coupable de rien...;-) si cette nuance est devenue désuète avec le temps.
Epistolairement vôtre.
Bernard Ducosson il y a 1 an
Eh bien d'une manière littérale, l'emploi du mot "second" est (encore une) subtilité de la langue française qui indique qu'il n'y a rien derrière (voir wiki). Ainsi "un coureur qui finit second" induira qu'ils n'étaient que 2 à courir. Il sera donc également dernier... Cette règle est très mal appliquée, surtout pour ceux qui devaient l'apprendre en troisième !
Mais je ne suis pas prof et ne le prend pas comme Tell, sans que ça devienne entre nous une pomme ... de discorde.
Eric Raissac il y a 1 an
Je remarque que tu es passé maitre dans l'usage des calembours...;-)
Je ne suis pas fan de wiki, si je le consulte, je vérifie toujours par une autre source.
Là, j'ai vérifié sur plusieurs sources, potables selon moi, comme Larousse, Littré ou le CNRTL et aucune d'elles ne parlent de cette subtilité, bien au contraire ils multiplient les exemples ou l'on utilise préférentiellement second à la place de deuxième.
Peut-être que wiki n'est qu'une interprétation ?
En passant j'aime débattre, c'est toujours instructif.
Bernard Ducosson il y a 1 an
Attention Eric, après "second" il n'y a plus personne ! Sinon beau florilège d'expressions empilées, d'années surannées...
Eric Raissac il y a 1 an
Bonsoir Bernard,
je ne suis sur de comprendre ta première remarque.
Peux-tu préciser, après "second" il n'y a plus personne ???