LE DEPOT DES ENFANTS PERDUS
Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
LE DEPOT DES ENFANTS PERDUS
J'ai laissé derrière moi le bruit de la ville, la furie du vent froid et visqueux sorti du fleuve.
Je parcourais des trottoirs luisants, boulevard rochechouart, j'ai poussé la porte de la choppe d'Anvers, posé mon manteau, me suis assis au bar.
Alors, j'ai gratté ma chance
Le temps d'un café
Qui m'a serré le coeur.
UN homme est entré, il saluait ses amis, il m'a tendu la main.Elle était douce et m'a reconnecté au monde.
Le patron m'attendait, j'étais déchireur de vitre, la mode n'était plus à la transparence.
Sur le café brulant j'ai soufflé
Comme le vent derrière la porte.
J'ai sorti mon grand couteau de glace
Et par la vitrine déchirée
J'ai souflé des remords de brumes.
Dans le bar, hommes et femmes saisis de lumière ont emporté des lampes, ils m'ont suivi dans la nuit.
Nous sommes allés au dépot des enfants assistés de la seine.
J'ai pris un enfant perdu dans mes bras, il m'a filé une beigne, mais rien n'y faisait, il
Il s’agit d’une publication Prime
Pour en profiter, abonne-toi à la Creative Room
LA REVOLUTION ULTIME
de
Dimitri Brice Molaha Fokam
Tu pourras :
Accéder à des contenus exclusifs et aux archives complètes
Avoir un accès anticipé à des contenus
Commenter les publications de l’auteur et rejoindre la communauté des abonnés
Être notifié à chaque nouvelle publication
S’abonner, c’est soutenir un auteur dans la durée
S’abonner à la Creative Room