Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
La chevaleresse -Episode 1

La chevaleresse -Episode 1

Publié le 19 févr. 2023 Mis à jour le 19 févr. 2023 Culture
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 119 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

La chevaleresse -Episode 1

Le cul posé sur sa monture, la chevaleresse avançait à petit trot. Alba doutait. Ce soleil tapant, ces grands pommiers qui ombrageaient son parcours. La nature, le climat avaient bien changé en quelques semaines de voyage. A tel point qu’elle se demandait si elle ne s’était pas trompée de direction. Coco, son beau palefroi au pelage roux, souffla fort. Alba tapota son cou, entortilla une mèche de sa crinière autour de son index, geste rassurant pour l’animal et la cavalière.

Avant le virage, elle se disait : “tu y verras plus clair”. Et puis le virage arrivait, un chemin long, droit, monotone apparaissait, toujours le même, sans signe d’arrivée, d’objectif atteint, de résolution de quête ou de solution au problème.

C’était d'un ennui ! Alors Alba rêvassait. Ressassait ses dernières aventures. L'armée qu'elle avait essayé de diriger, sa garnison laissée bien loin, dans un grand champ de blé.  Elle pensait au magicien qu'elle avait rencontré.  Un gaillard barbu et chevelu qui concoctait des potions dans son chaudron. Le type lui avait parlé d'un dragon. Un monstre, cracheur de chardons les jours grognons  et de jasmin par clair matin. "Une histoire si délicate ne peut qu'être la réalité" pensait la jeune fille. 

Alba aimait les belles histoires. Peut-être parce qu'elle lisait beaucoup. Elle écrivait aussi elle-même. La chevaleresse avait d'ailleurs rédigé elle-même sa devise. Un petit texte qu'elle avait bricolé à partir de ses lectures, de ses convictions, ses idées. Elle aimait bien la façon dont les mots sonnaient.

 "Pas de vengeance, pas de vaine colère.
 Honneur et humilité.
 Défendre et protéger." 

Que la chevaleresse semblait petite sur son cheval, inoffensive dans son armure trop grande. Son écuyer, un garçon deux ans plus âgé, l'avait surnommée "la fourmi". Minuscule mais déterminée.

Et puis, au détour d’un énième virage, il se passa enfin quelque chose. La fourmi (puisque c'était son surnom) crût d’abord à un mirage. 

 

Images par OpenClipart-Vectors de Pixabay

 

lecture 119 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey