L’ingratitude la plus odieuse est celle des liens du sang

Celle d’une sœur de laquelle tu t’es rapprochée par compassion, par empathie

Car ton cœur t’a poussé à soulager la douleur ennemie

L’ingratitude la plus odieuse est celle des liens du sang

Celle d’une sœur qui a pompé toute ton énergie à son profit

Et qui se permet de te blesser avec prétention et mépris

Car tu as eu la faiblesse de confier quelques-uns de tes soucis

Et de s'en servir pour te faire souffrir

C’est là que tu te trouves bien conne

Car tu as eu l’espoir qu’elle apprécierait de t’avoir à nouveau à ses côtés

Tu pensais qu’elle avait changé

Tu avais oublié et n’avais pas compté sur sa méchanceté

Toi qui l’as invitée à ta table, qui l’as visitée et sortie pour la relever

Lui faire reprendre goût en la vie, qui a pris son chagrin pour l’alléger

L’ingratitude la plus odieuse est celle des liens du sang

Celle d’une sœur qui croit en un tas de conneries

Et qui finit par s’en convaincre et les transmettre

Le venin sort de sa bouche mais cette fois tu as compris

Lorsqu’une pomme est pourrie il ne faut pas la remettre dans le panier

Car tu en as soupé de cette famille que tu n’as pas choisie

L’ingratitude la plus odieuse est celle des liens du sang

Celle d’une sœur pleine de rancœur

Car elle n’arrive pas à trouver la lueur du reste des petits bonheurs

Une double personnalité, le diable et la geisha qui ne s’accordent pas

Ce que j’aurai appris cette année c’est de briser les liens karmiques et toxiques

De m’éloigner de leurs mauvaises paroles, leurs mauvaises pensées

Leurs mauvaises actions héritées des parents

Dont ils n’arrivent pas à se débarrasser 

Et qui fait ressortir la sourde colère et forte jalousie

Le chagrin n’excuse rien

La bienveillance ne s’achète pas, tu l’as ou tu l’as pas

C'est faire attention aux autres sans rien demander, rien recevoir et rien attendre

Comme moi depuis que je suis née, elle coule dans tes veines sans arrières pensées

C'est la générosité et l'humilité jusqu'à te perdre et t'oublier

C'est ne pas trahir la confiance et ne pas tromper

Même si d'avoir le courage de crier la vérité vraie, ça dérange, ça déplaît

C'est demander pardon aux gens qui font le bien et pour tous ses péchés

C'est ne pas médire, ne pas dénigrer et ne pas juger à longueur de journée

Sans quoi il n’y a pas de repos du corps, du cœur, le l’esprit et de l’âme

Car l’univers t’apporte épreuve après épreuve tant que tu te comportes mal

L’ingratitude la plus odieuse est celle des liens du sang

Celle d’une sœur pour qui tu as eu du cœur

Pour qui tu as prié pour que sa vie soit meilleure

En ce début d’année j’ai appris une grande leçon

Il ne faudra jamais replonger,  elle m’a permis de tourner la page de mon passé

Et de confirmer ne m’être pas trompée, et j’en suis soulagée

Les rayonnants attirent les malfaisants, qui se servent de toi de façon sournoise,

hypocrite et malhonnête

Les liens du sang ne changent pas, on apprend avec le temps à s'immuniser des serpents

Ceux qui étaient déjà comme ça lorsque tu étais enfant

Ceux qui se lamentent tout le temps pour mieux t'attraper dans leurs filets

Ceux qui te font culpabiliser de la merde qu’ils ont semée

Nous sommes seuls responsables de notre destinée

On n'accuse personne de ses mauvais choix, de ses difficultés à exister

Une chose est certaine, c'est que j'ai bien fait de préserver mon enfant

de toute cette adversité

L’ingratitude la plus odieuse est celle des liens du sang

Même si je ne suis pas remerciée d’avoir donné, soutenu, soulagé, aidé

Je suis quand même heureuse, car lorsqu'on est capable de telles bassesses

C’est que quelque part grâce à moi on va mieux et que j’ai accompli ma mission de vie

Bonne année, santé, bonheur et prospérité

Dominique DE SANTIS

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