Sans plus retenir
Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Sans plus retenir
Attirance vive pour le titre, la couverture et sa rose offerte, qui semble s’ouvrir à la vie. Un sous titre évocateur et qui nous happe, nous donne envie de savoir ce qui est écrit à l’intérieur.
Qui sait, cela nous parlera-t-il ou nous aidera.
Mais passer l’attirance, la lecture s’impose, trouble, presque dans tous les sens comme un puzzle éclaté que l’on tenterait de reconstruire...
Peut-être est-ce là le but de l’auteur, montrer une forme de reconstruction, la sienne et à travers ses mots celle possible des lecteurs. Mais le sentiment que la lecture nous perd est fort et, la pensée vient alors de se demander si l’on n’est pas là devant un regroupement de notes ou encore de textes d’atelier d’écriture avec la perte humaine qui semble lointaine de profondes émotions. Il n’y a alors que la fin qui réconcilie et qui nous amène au soulagement comme à la fin d’une quête. Oui ici, c’est bel et bien une quête mais difficile à suivre. L’auteur est-il perdu ou veut-il nous montrer qu’il l’était avant de se retrouver, de se réapproprier sa vie ?
Malgré tout, l’écriture a de trés beaux moments
comme :
« Le petit otage qui dégorge son interminable hurlement aphone »
Ou encore
« Les nuits sans clarté pèsent infiniment plus lourd, la pénombre abaisse son plafond de suie… »
On se surprend alors entre ennui et admiration pour l’écriture qui séduit, qui touche tout de même parfois.
Raphaël Watbled est un peu un poète même si à un moment donné, nous l’aurions classé dans la catégorie des poètes maudits. Est-ce la fatigue, une mauvaise lecture, une première non comprise, le contexte qui pousse aux premiers abords à tendre vers l’ennui, la déception ?
Alors, il faudra relire pour mieux l’apprécier mais dès lors, il ne faut pas jeter les mots lus car au fond, une deuxième bouchée ou je dirais « fournée » en serait plus appréciable.
Sans plus se retenir. Je ne me suis pas retenue.
J’ai évoqué mon premier ressenti aussi bien que ma réflexion, je vous laisse juge à votre tour.
Qu’en retiendrez-vous amis lecteurs ?
(Vos retours de lecture seront les bienvenus).
L.G.
https://www.editionsfavre.com/livres/sans-plus-retenir/
L'auteur :
https://www.editionsfavre.com/livres/sans-plus-retenir/auteurs/
Retrouvez toute la chronique et les détails du livre sur mon blog :
http://leslecturesdelaeti.eklablog.com/sans-plus-retenir-a183061178