Les remords-tuèrent
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Les remords-tuèrent
Ô ma terreur,
Plus aucun lendemain.
Tourmenté par la peur,
Son âme dans ma main.
Couteau planté dans le crâne,
Quand je pense à elle.
Il reste encore de la hargne,
Qui assombrie les merveilles.
Tout est noir, tout est sombre,
Vivre au royaume des ombres.
Le soleil me semble si loin,
Brumeux comme la fin du chemin.
Tellement de larmes ont coulé,
Quand un soir elle est rentrée,
Elle s’est assise sur le canapé,
Avant de pleurer et de s’effondrer.
Le chagrin aux yeux, elle a ajouté,
« Beaucoup de choses se sont passées,
C’est vrai, j’ai fais des erreurs par le passé,
Je te prie, s’il te plaît,de m’excuser ».
Ces mots ne veulent pas sortir de ma tête,
Ils résonnent et fracassent mon esprit.
Je le regrette j’ai été si bête,
Quand ce même soir je t’ai dis,
« S’en ai fini de nous deux,
De ce foutu cercle vicieux,
Sors de ma vie, maintenant,
Et ne reviens pas dans quelques temps ».
Je t’ai jeté dehors sous une pluie battante,
Depuis le bruit des gouttes sur les fenêtres me hante.
Ce n’est qu’après que j’ai compris,
Que je n’entendrais plus jamais ta voix.
La corde autour de ton cou meurtri,
T’as ainsi arraché à moi.
J’hurle de toutes mes forces,
Ma vie est cassée, mon supplice est dur.
Je t’avais promis une nuit de noces,
La défunte est belle, son esprit est pur.
Des colombes s’envolent de ton cercueil,
Des corbeaux sortent de mon manteaux.
Je ne peux commencer mon deuil,
Elle fut la victime, et moi le bourreau.