Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Comment trouver sa voie quand on ne rentre dans aucune case 

Comment trouver sa voie quand on ne rentre dans aucune case 

Publié le 10 nov. 2021 Mis à jour le 10 nov. 2021 Bien-être
time min
1
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 260 lectures
3
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 28 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Comment trouver sa voie quand on ne rentre dans aucune case 

 

Pendant plusieurs années, je n’étais à ma place nulle part.

Mes parents espagnols m’ont élevée dans une culture hispanique en France.

Quand j’allais en Espagne — j’étais une étrangère.

Et en France, beaucoup me considéraient comme étrangère.

Je ne partageais aucune des références culturelles.

On me parlait De Funes — je répliquais Joselito ?

On évoquait le souvenir de gratin dauphinois et je faisais semblant d’apprécier.

En réalité, je n’avais pas la moindre idée de ce dont il s’agissait.

Les choses ne se sont pas arrangées avec le temps.

À Sciences Po, les autres voulaient refaire le monde, je voulais faire de l’argent.

Puis, quand j’ai intégré une école de commerce, j’ai voulu refaire le monde.

Je me suis bien demandé ce que je faisais en école de commerce.

Tout ça pour ça ?

Je n’avais pas envie de rejoindre un grand groupe ou un cabinet de conseil.

Je trouvais la majorité des personnes futiles et inintéressantes.

Pourtant, j’ai joué le jeu.

Mettez-moi avec des tueurs et je tue.

À Sciences Po, la compétition ne m’intéressait pas.

Face à tous les premiers de la classe, je savais que je n’avais aucune chance.

À quoi bon m’épuiser ?

J’ai fait profil bas et je me suis entourée des meilleurs pour progresser.

En école de commerce, l’ambiance était toute autre.

Nous étions en guerre. La compétition régnait. J’avais soif de réussite.

Et, je voulais gagner juste pour prouver que j’étais supérieure.

À l’époque, j’aurais vendu ma mère. Sérieusement.

Pourtant, au fond de moi je savais que je n’étais pas cette fille-là.

Je savais que je n’étais pas à ma place parmi les requins.

Je cachais mon hypersensibilité derrière une froideur glaçante.

Et, j’ai continué dans cette voie.

J’ai commencé ma vie professionnelle par un poste de commerciale.

Une expérience très formatrice humainement, mais je n’étais pas à ma place.

Je détestais la négociation, les rapports de force et la course à la performance.

J’ai poursuivi par du conseil.

Une expérience très stimulante intellectuelle, mais je n’étais pas à ma place.

Je détestais ne pas voir le résultat concret de mes réflexions.

J’ai enchaîné dans une start-up tech.

J’ai là encore appris énormément de choses, mais je n’étais toujours pas à l’aise.

J’ai détesté le manque de réflexion.

À ce moment-là, je commence à croire que je ne suis pas faite pour ce monde.

Aujourd’hui, je souris en écrivant ces lignes.

C’était loin d’être le cas à l’époque.

J’étais complètement paumée.

Je ne voyais pas ce que je pouvais faire de ma vie.

Je ne trouvais de sens dans aucune de mes activités.

J’avais l’impression de m’épuiser à courir après un mirage.

Après de multiples problèmes de santé et l’effondrement de toutes mes croyances, je prends conscience qu’il n’y a pas de place.

Personne ne m’attend.

Il n’y a pas de place conçue spécialement pour moi.

Par contre, j’ai aussi réalisé une chose : je peux inventer ma place.

Si d’autres ont réussi, pourquoi pas moi ?

C’est ce que je fais.

J’ai lancé mon activité en septembre dernier.

J’aide des entrepreneurs pluriels à concevoir un message unique et à l’incarner dans leur marque personnelle.

Je les forme / coach / conseille pour qu’ils:

  • développent leur job de sens,
  • concevoir un message, une offre et une stratégie de communication sur le web

En parallèle, j’explore la création web en diffusant mes idées.

Pour la première fois de ma vie, je me sens à ma place.

Si j’avais un seul conseil à vous donner, cela serait : pour trouver votre place arrêter de la chercher et commencer à la créer.

Je sais que mon parcours explique là où je suis aujourd’hui.

Ces détours étaient sans doute nécessaires à ma prise de conscience.

Pourtant, je regrette d’avoir perdu du temps à vouloir rentrer dans une case.

Si seulement, j’avais su que je pouvais me contenter d’être moi.

Au moins, maintenant vous savez : chercher à devenir vous.

C’est une aventure exaltante !


Tous les mardis je partage des ressources pour les indépendants curieux désirant monétiser leurs multiples talents https://buff.ly/3tChKoF

lecture 260 lectures
thumb 0 commentaire
3
réactions

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Bien-être
Sororité
Sororité

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Bronzette
Bronzette

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Etreindre
Etreindre

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Copine
Copine

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie. Qui une femme, qui ma compa...

Bernard Ducosson
1 min
Excitation
Excitation

Un mot d'un dictionnaitre, ma définition, votre sourire, ma joie. Par l'émoi d'amour...

Bernard Ducosson
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey