Quand on a peur de perdre le contrôle, c’est qu’on l’a déjà perdu.

Et c’est là que commence la vie vraie, la liberté, ou plutôt la sérénité.

Pourquoi ?

• A votre avis, que se passe-t-il quand on s’est fait une idée de ce qui devait être, et que la vie ne se conforme pas à nos attentes ?
• Que se passe-t-il quand la vie n’obéit pas à notre projet idéalisé, à l’image que l’on s’est fait de nous-mêmes ou de nos rêves ou de nos relations affectives ?

Il n’y a qu’une seule réaction : le stress ou la souffrance.

Car nous n’avons pas le contrôle.

Nous ne maîtrisons pas ce qu’il se passe.

Il y a assez peu de chances, pour que ce qu’il se passe dans la vie corresponde exactement à ce que nous avons imaginé ou projeté pour nous-mêmes, nos proches, notre activité, nos relations affectives et amicales…

Alors ?

• En anticipant sur ce qui fera notre bonheur

• En se faisant une idée précise de ce qui va nous rendre heureux

Alors nous nous mettons d’avance en échec : nous confions notre bonheur futur à des situations que nous ne maîtrisons pas.

Nous nous créons une image de nous même (idéalisée) projetée dans le futur, puis tentons (vainement) de garder le contrôle pour parvenir à réaliser ces projets…

Et cette image illusoire que nous créons pour nous mêmes, nous est souvent inspirée (ou parfois imposée) par d’autres. (Pression sociale ? Familiale ? Vision romantique du monde?)

C’est un très bon moyen de se rendre malheureux (frustré, en colère, angoissé, etc. )

Alors que faire ?

La meilleure manière de se libérer ne serait-elle pas de lâcher prise ?

Arrêter de vouloir garder le contrôle.

Ne plus rester focus sur la réussite, ou l’espoir de réussite.

Parce que, comme le dit Guy Finley, tout ce que vous devez contrôler exerce un contrôle sur vous.

• Arrêter de faire des plans.

• Arrêter de se faire une idée du bonheur, au lieu de vivre pleinement le moment.

D’ailleurs, est-il agréable de passer sa vie entière à tenter de garder le contrôle ?

Le bonheur, et je préfère même parler d’épanouissement, ne se conquiert pas, il se vit.

La vie heureuse est la vie dénuée de stress et d’angoisses.

Alors vivons avant tout.

« Bienheureux, celui qui n’espère rien, car il n’est jamais désappointé. » - Alexander Pope (1688-1744)

J’ai trouvé ma petite phrase à moi pour m’ancrer dans le réel et me libérer de mes idées polluantes.

Je me la dis quand je commence à comparer ma situation avec cette même situation telle que je l’avais imaginée… que je sens la frustration monter en moi, ou la colère ou un autre sentiment désagréable.

Ça me ramène à mon présent.

À la simplicité qui me fait apprécier le moment présent, le vivre pleinement sans stress et sans pensée parasite.

❓Et vous, vous faites comment pour lâcher prise ?